Week-ends

Un week-end à Laon, ville médiévale

La cité médiévale de Laon est, sans aucun doute, l’une des plus belles pépites de l’Aisne ! Sa cathédrale gothique attire votre regard vers le ciel (et ses bœufs), alors que ses souterrains vous dévoilent les pierres qui l’ont bâtie, puis vous voyagez à travers les ruelles pavées de sa vieille ville, des siècles en arrière… Suivez le guide !

Sur le site, je parle surtout des villes du Nord et du Pas-de-Calais. Mais les Hauts-de-France, c’est aussi la Picardie ! Après la Somme, j’ai donc commencé à parcourir l’Aisne, une terre riche en patrimoine. Et je ne pouvais pas passer à côté de la belle ville de Laon, qui m’a été conseillée par de nombreux touristes croisés lors de mes pérégrinations dans la région ;)

Victor Hugo le disait déjà en 1835, lorsqu’il écrivait “Tout est beau à Laon, les églises, les maisons, les environs, tout…” à son épouse Adèle.

Laon est situé sur une colline d’une centaine de mètres de hauteur, surnommée “la montagne couronnée”, la couronne en question étant évidemment la cathédrale. Vous pouvez y parvenir en voiture (virages en lacet) ou à la force de vos mollets (bon courage).

La cathédrale de Laon

La cathédrale m’a surprise par sa sobriété. Les églises gothiques m’ont habituée à des dentelles de pierres, des croisées d’ogives, des statues à foison et, parfois, des intérieurs richement décorés.
La cathédrale de Laon est nettement plus épurée.

la cathédrale de Laon

Cela s’explique par le fait qu’elle est l’un des premiers édifices majeurs de style gothique en France, contemporaine de Notre-Dame de Paris. Ses parties basses sont de style gothique “primitif” alors que les parties supérieures et les tours sont de style gothique “classique”. Nous ne sommes pas du tout dans le gothique “rayonnant” ou “flamboyant” comme à Amiens ou à Rue, par exemple.

Cette construction, inédite pour l’époque, fait la part belle à la lumière, avec une élévation à quatre niveaux, de hauts vitraux et de larges rosaces…
Mais elle ne présente pas l’ornementation exubérante des cathédrales gothiques construites bien plus tard. D’ailleurs, les sculptures d’animaux exotiques ou les visages modernes que l’on peut voir sur la façade ouest ont été sculptés au 19e siècle, durant une longue campagne de rénovation ;)

Édifiée à l’emplacement d’une église romane incendiée, la construction de la cathédrale de Laon a commencé en 1155 et a continué jusqu’en 1235, puis elle a été modifiée à plusieurs reprises au 14e, 17e et 18e siècle (différents éléments furent abîmés ou détruits par des tempêtes ou les révolutionnaires). Et enfin, rénovée au 19e siècle.

la façade de la cathédrale

En 1870, l’explosion d’une poudrière a provoqué la destruction des vitraux, ainsi que la mort de cinq cents personnes. La rosace nord a perdu la moitié de ses vitraux dans la catastrophe et aucun vitrail des chapelles n’a pu être récupéré.

Durant la Grande Guerre, la ville n’étant pas située sur la ligne de front, la cathédrale a échappé aux destructions. Elle a aussi été épargnée lors des raids aériens britanniques qui ont frappé la ville de Laon en avril 1944.

Fin août 1944, les Allemands ont placé des engins explosifs dans la ville et principalement autour de la cathédrale. Et selon les versions, l’action des FFI ou l’intervention de l’abbé Lavarte auprès du commandement allemand de la garnison de Laon, a permis d’empêcher les explosions.

De nombreuses pierres tombales de clercs, en pierre bleue de Tournai, ont été incrustées dans le dallage de la cathédrale 

La cathédrale possède trois grandes façades dotées de tours et des portails d’entrée monumentaux : à l’ouest comme de coutume, mais aussi au sud et au nord.

Si les portails de droite et de gauche (Jugement dernier et Nativité) datent du 12e siècle, le portail central (du couronnement de la Vierge) a été en grande partie recréé au 19e siècle. Seules les sculptures du tympan et des voussures datent du Moyen-Âge.

D’une longueur de 110 mètres pour une hauteur de 30 mètres, la cathédrale de Laon n’est pas la plus impressionnante, mais sa simplicité donne une surprenante impression d’ampleur et d’élévation.

Au sein de cette cathédrale épurée, on est presque surpris de croiser 28 chapelles présentant des clôtures en pierre de style Renaissance. Si elles furent édifiées au 14e siècle entre les contreforts, on les ferma progressivement entre 1555 et 1697.

La cathédrale accueille depuis 2021 un “Bleuet de la mémoire” (une œuvre réalisée par l’artiste Matt Seaward) offert par l’évêque de Durham en souvenir des soldats tombés durant la Première Guerre.

Une autre chapelle abrite les dalles funéraires de deux chanoines de la cathédrale, Regnault Gervais, mort en 1540, et Guillaume Cabot, mort en 1506.
Le pavement, de type médiéval, a été réalisé selon une technique en usage au 12e siècle par des classes de patrimoine de plusieurs écoles de Laon.

Le Christ en croix situé dans le déambulatoire date du 14e siècle (peinture murale et haut-relief).

L’ensemble du trésor de Notre-Dame de Laon, qui était d’une très grande richesse, fut fondu durant la période révolutionnaire. Le nouveau trésor, situé chapelle Saint-Nicaise, est constitué de reliquaires, de ciboires, de calices, de croix, d’ostensoirs, d’une bible du XVIe siècle, d’un retable, de bannières de procession, de chasubles… provenant du diocèse de Soissons.

photo de G. Garitan issue de Wikipedia
image de G. Garitan, issue de Wikipedia

Les murs des chapelles (entre autres) sont couverts d’inscriptions manuscrites demandant la protection d’un Saint ou de la Vierge, ou la réalisation d’un vœu ou remerciant d’une protection… Nombre de ces graffiti datent de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale. Certains ont même été écrits par des soldats allemands.

Les fonts baptismaux, réalisés en pierre de Tournai, sont datés de la seconde moitié du 12e siècle. Le décor en relief représente des rinceaux, un oiseau et un chien (symbole de fidélité).

À la croisée du transept s’élève la tour lanterne d’une hauteur de plus de 30 mètres (48 mètres à l’extérieur). 

Le chœur est, quant à lui, clos par une grille ouvragée, en fer forgé, doré et peint, datant de la première moitié du 18e siècle, qui proviendrait de l’ancien couvent des Célestins de Villeneuve-Saint-Germain.

Le chœur est précédé par un impressionnant autel 18e siècle, qui proviendrait de l’abbaye Saint-Martin. Il est décoré de médaillons de saints et d’un agneau.

La très jolie chaire de vérité, sculptée dans le chêne, a été réalisée en 1681 par Michel Ducastel, un sculpteur laonnois, pour le réfectoire de l’ancienne chartreuse du Val-Saint-Pierre, située à proximité de Vervins.

L’orgue d’origine datait de 1698. Il a, lui aussi, été détruit. L’orgue actuel, de 1899, a été réalisé dans les Vosges par Henri Didier.

INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : Place du Parvis Gautier de Mortagne 02000 LAON
Horaires : La cathédrale est ouverte chaque jour de 8h30 à 18h30 et peut se visiter librement.

La montée dans les tours de la cathédrale

C’est une visite (guidée) à ne pas manquer !
Vous souhaitez avoir un point de vue unique sur la ville et la campagne environnante ? La façade ouest de la cathédrale de Laon est surmontée de deux tours s’élevant à 52 mètres de hauteur.
Il suffit de gravir les 209 marches de l’escalier pour tutoyer le ciel…

Cette visite permet également d’atteindre et de vous promener dans des endroits de la cathédrale habituellement inaccessibles.

Une fois arrivé au sommet, vous découvrez les tours qui ont fait la célébrité de la cathédrale de Laon, pour ses statues de bœufs grandeur nature.
Elles rendent hommage aux bœufs qui ont acheminé les blocs de pierre depuis les carrières avoisinantes, à plus de 15 km, puis les ont montés au sommet de la « montagne couronnée » de Laon.

L’étage supérieur est garni aux angles de tourelles évidées (pour laisser moins de prise au vent). Ces tours sont couronnées par des terrasses bordées de balustrades. Et c’est depuis ces terrasses que vous pouvez admirer le paysage.

Après en avoir admiré le point de vue à 360 degrés, vous vous glissez dans les hauteurs de la cathédrale. Si vous regardez bien, vous allez discerner la signature d’un “Gefreiter”, un soldat allemand, qui a laissé son nom en août 1940.

Dans ces hauts étages, on a mis à l’abri des dalles funéraires, des gargouilles, des statues et des chapiteaux abîmés par les éléments.

Vous aurez un point de vue imprenable sur l’intérieur de la cathédrale. On se rend ainsi mieux compte de ses dimensions et de sa hauteur !

Le spectacle annuel

Chaque été, la cathédrale se part de mille couleurs une fois la nuit tombée grâce à de superbes mapping 3D. Du 9 au 25 août, ne ratez pas ce spectacle gratuit d’une durée de 10 minutes, projeté en boucle chaque soir à partir de 22h30.

L’office du tourisme, où vous recevrez un accueil chaleureux, est situé au pied de la cathédrale. C’est là que vous pourrez réserver votre visite des tours : “Les hauteurs de la cathédrale”. Vous y trouverez aussi un plan de la ville à emporter et tous les renseignements dont vous pourriez avoir besoin.

N’hésitez pas à y entrer : leur boutique est bien fournie et on peut admirer un grand plan-relief de la ville.

Les remparts de Laon

D’une longueur de 6 kilomètres, créés à partir du 9e siècle, terminés au 13e siècle puis percés au 19e siècle pour y insérer des portes, les remparts entourent la cité médiévale.
Le dénivelé (de 138 mètres) n’est pas particulièrement difficile, mais peut se révéler un peu compliqué pour les personnes ayant du mal à se déplacer.

Cette boucle permet, entre autres, d’admirer de vastes vues sur la forêt domaniale de Saint-Gobain ou les collines et les beaux villages du Laonnois.

Le très joli palais épiscopal de Laon (ancien palais des évêques de la ville) est le siège du tribunal de la commune. Il a été construit et agrandi entre le 12e et le 15e siècle.

le palais épiscopal de Laon

Une partie est décorée de tourelles et, entre elles, un groupe de trois fenêtres de style gothique.

Des 14 portes d’origine, il n’en reste que trois et une dizaine de tours, sur la quarantaine qui existait. La porte piétonne “de Chenizelles” date du 13e siècle. Elle fermait l’accès au Bourg en venant de la Cuve Saint-Vincent. On dit qu’elle était également ornée autrefois d’une statue équestre d’Henri IV.

Elle comportait alors une herse tombante et un assommoir.

Enserrée dans la muraille, la porte est flanquée de hautes tours (autrefois coiffées de toits coniques).

Les Laonnais ont appris à vivre avec le relief de la ville, jonglant d’un étage à l’autre grâce aux multiples “grimpettes” ou aux escaliers qui ornent ses pentes.

Passez devant l’ancien temple protestant.

La ceinture de remparts fait de la ville haute une île dominant les horizons agricoles, étendus jusqu’aux portes du Vermandois, de la Thiérache et de la Champagne.

La majestueuse porte d’Ardon existait dès le 10e siècle, mais sa structure actuelle date du 14e siècle. C’est une porte double qui se compose d’un châtelet avec une herse.

Après la porte, vous pouvez emprunter l’escalier qui débouche rue de l’arquebuse avec, en contrebas, un beau lavoir-abreuvoir ancien, qui a été couvert au 19e siècle.

On passe sur des rues pavées, on se faufile dans les venelles étroites de la vieille ville, on franchit les larges portes et l’on profite du panorama… Le parcours est ponctué de panneaux explicatifs qui mettent en valeur les points d’intérêts ou explique l’histoire de la ville.

Les souterrains de la citadelle

Se promener dans la cité médiévale de Laon ou autour de remparts vous fait voyager dans le temps. Mais la visite “Secret sous la ville” vous replonge carrément 40 millions d’années en arrière !

La porte de la citadelle a été bâtie en 1595, elle donnait d’un côté sur la ville et de l’autre permettait l’entrée dans la citadelle construite pour Henri IV, et qui fut terminée au 17e siècle. C’est dans la citadelle que, durant la guerre franco-prussienne de 1870, un magasinier a mis le feu à la poudrière quand la ville signait sa reddition, causant de très nombreux morts et des dégâts considérables (notamment à la cathédrale).

Mais reparlons des souterrains… Car si la citadelle sert actuellement de cité administrative, l’ancienne poudrière et les souterrains se visitent.

On prend ainsi conscience que la ville a été construite sur des carrières, un labyrinthe de galeries et de puits appelés “creutes”.

Selon wikipedia, “La haute colline sur laquelle la vieille ville de Laon est installée est composée de divers sédiments du Tertiaire, tandis que la plaine en bas est composée de terrains crayeux du Crétacé. La table rocheuse peu épaisse juchée au sommet de ce promontoire, qui forme un plateau, est constituée de calcaires du Lutétien, datant d’environ 45 millions d’années.

Cette pierre calcaire a été utilisée pour la construction des divers édifices de Laon, car elle solide tout en restant relativement facile à travailler. La cathédrale elle-même est construite dans ce calcaire “lutétien”.

Le sous-sol de la ville est donc entièrement creusé de carrières souterraines sur deux à trois niveaux, directement sous les maisons.

Vous pouvez visiter ces souterrains lors de visites guidées organisées par l’office du tourisme durant lesquelles vous apprendrez tout de l’histoire de la cité au fil des âges.

Des vidéos projetées sur les murs de pierre vous font ainsi revivre la vie des “carriers” qui perçaient les tunnels, descellaient les pierres, souvent avec des instruments rudimentaires…

Les souterrains de Laon ont servi de refuge à de nombreuses reprises lors des différents conflits, mais ont également été utilisés durant des siècles pour les carrières ou pour y conserver des denrées. On retrouve donc de nombreux noms gravés dans les pierres, parfois avec des dates, de ceux qui ont voulu laisser leur trace…

Une projection vidéo dans la poudrière déroule l’histoire mouvementée de Laon et de ses sous-sols.

La visite se termine par un tunnel où ont été installés plusieurs panneaux qui présentent des figures historiques ayant un rapport avec la ville de Laon : Napoléon, Charles de Gaulle, Paul Doumer…

INFORMATIONS PRATIQUES :
Adresse : le point de rendez-vous se situe à l’entrée de la Citadelle.
Horaires : Chaque jour à 11h (sauf en janvier), 14h, 15h et 16h ! (durée de la visite : 1h)
Tarifs : Adulte 8€, tarif réduit 4€ (6-18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi). Gratuit pour les moins de 6 ans. Passeport famille pour 2 adultes et 2 enfants à 20 €

Les billets et audioguides sont à retirer à l’accueil de l’Office de tourisme. Vous devez vous présenter obligatoirement 30 minutes avant chaque horaire de départ muni·e de votre pièce d’identité à l’accueil de l’Office de tourisme.

La vieille ville de Laon

Laon appartient au réseau national des Villes et Pays d’Art et d’Histoire. Des dizaines de maisons y sont classées aux monuments historiques. On a un peu l’impression de se déplacer dans un musée à ciel ouvert, ou un décor de film de cap et d’épées.

Vous pouvez profiter de la visite guidée “La cité médiévale” pour partir sur les traces que les hommes du Moyen-Âge ont semées dans le quartier ceinturant la cathédrale… Mais vous pouvez aussi parcourir le dédale des ruelles médiévales en toute autonomie, le nez en l’air ! C’est le meilleur moyen de découvrir Laon.

La visite guidée commence chaque jour à 16h à l’Office de Tourisme (réservation obligatoire / visite limitée à 25 personnes par session / durée : 1h)

Flânez rue Châtelaine pour découvrir de jolis petits commerces, de belles enseignes… et la ruelle des Neufliers, peinte en trompe-l’œil par l’artiste local Pierre Grenier.

Il a peint des personnages ayant marqué l’histoire de la cité au cours des siècles : plusieurs Rois de France, les chanoines de la cathédrale, les frères Lenain (peintres), l’écrivain Champfleury (qui étudia justement les œuvres des Lenain), Suzanne Noël (pionnière féministe de la chirurgie esthétique), Louise Macault (institutrice et résistante qui fut déportée), Jean-Paul Sartre (qui a enseigné à l’école normale d’instituteurs de Laon), Victor Hugo, etc.

Rue Pourrier, vous pouvez admirer l’ancien hôtel des Chanoines, la plus vieille maison de la ville, construite au 12e siècle. Ses deux cheminées rondes attirent l’attention…

Cette maison faisait partie du claustrum, une enceinte fermée qui permettait aux chanoines de la cathédrale de vivre reclus.

Au 26, rue Cordeliers, un joli balcon attire l’œil sur cette maison du 17e siècle.

Au 35 rue Sérurier, se trouve le porche de l’ancien hôtel de ville de Laon, construit en 1736.
En dessous du fronton figurent deux blasons, celui de France et celui de Laon.

Cette porte monumentale date du 17e siècle.

Au 53bis Rue Sérurier s’élève une porte datée de la fin du 15e siècle, donnant sur une cour pavée.

Le street artiste “C215” a créé un parcours de fresques en septembre 2019, composé de pochoirs de visages de célébrités ayant marqué l’histoire de Laon. Ici, c’est Pierre Abélard, philosophe et théologien du Moyen-Âge qui partagea son temps entre Paris et Laon.

On croise ces œuvres un peu partout. Ici, non loin de la cathédrale, c’est le portrait de Suzanne Noël, féministe engagée et pionnière de la chirurgie esthétique qui a réparé les “gueules cassées” durant la Grande Guerre.

La promenade de la Madeleine

Cette promenade vous propose une courte balade sans difficulté d’environ 20 minutes autour de l’ancienne abbaye Saint-Vincent.

Il ne reste pas grand-chose de cette belle abbaye fondée vers l’an 580 et modifiée à plusieurs reprises, si ce n’est un bâtiment en ruines et des monceaux de pierres. L’église abbatiale a été détruite durant la Révolution et un incendie a frappé l’abbaye en 2008, détruisant toiture et planchers.

Le départ de la promenade se situe juste en contrebas du portail principal de l’abbaye, et descend doucement vers l’enceinte fortifiée qui entoure le site.

La promenade fait le tour des remparts jusqu’au point de départ.

La cité médiévale de Laon est magnifique, on peut facilement y passer un beau week-end, plongé dans les méandres du temps.

Et puisque vous êtes là, poussez un peu plus au sud pour visiter l’émouvante Caverne du dragon ou arpenter le Chemin des Dames. Vous pouvez aussi vous promener dans la forêt de Vauclair et visiter les ruines de son abbaye.

J’espère que cet article vous aura donné des idées sur les choses à faire, quoi voir et quoi visiter à Laon pour une journée ou un week-end.

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