Week-ends

Un week-end à Tourcoing, vous allez être épaté !

Tourcoing, comme Roubaix, fut une ville industrielle qui connut un formidable essor au 19e siècle grâce au textile. Son patrimoine actuel est l’héritier d’un passé qui a façonné son paysage urbain au fil des siècles. La “cité du Broutteux” est riche de bâtiments industriels revisités, d’églises originales, d’édifices art déco, d’un jardin exotique, de musées surprenants et de bijoux architecturaux.

L’Office du tourisme de Tourcoing propose une quinzaine de visites guidées différentes durant l’année. Le cimetière de Tourcoing, Crimes et faits divers dans la ville, l’Hospice d’Havré et sa splendide chapelle, les façades Art Nouveau, Tourcoing dans la Grande Guerre, l’Hôtel de Ville, le patrimoine industriel… Vous aurez l’embarras du choix !

La majorité des sites à visiter se situe en centre-ville, vous pouvez donc vous y rendre en tram, en bus ou en métro, puis vous déplacer à pied.

L’hôtel de ville

L’hôtel de ville de Tourcoing a été érigé entre 1866 et 1885 sur les plans de l’architecte Charles Maillard (qui a également créé l’hôtel de ville de Wambrechies). Typique du Second Empire, le bâtiment est vaste, imposant, un peu pompeux, il témoigne de la réussite économique de la ville à l’époque.
Sur la façade, on remarque l’écu de la ville et des communes avoisinantes, ainsi que les « T » de Tourcoing.

L’impressionnant hôtel de ville de Tourcoing

En haut, l’écus blanc orné d’une croix noire sur laquelle se détachent cinq pièces d’or représentant les armoiries de la ville, mais aussi un homme et son marteau représentant l’industrie et une femme avec une corne d’abondance pour l’agriculture.

Pourquoi donc “la cité du broutteux” ? Ce terme désigne en patois une personne poussant une brouette : jusqu’à la Révolution, les habitants de Tourcoing apportaient au marché de Lille la laine qu’ils avaient peignée en la transportant dans une brouette. Les Lillois, surpris des 15 kilomètres qu’ils parcouraient à chaque fois, finirent par surnommer tous les Tourquennois des “Broutteux”. Un chansonnier lillois, Brûle-Maison, écrivit des fables où il se moquait des “broutteux” en les présentant comme des imbéciles, au point que ce surnom devint synonyme de “benêt”.
Jules Watteeuw, né à Tourcoing en 1849, était un journaliste patoisant qui passa sa vie entière dans la ville, dirigeant des journaux, publiant des recueils de poésie, pièces de théâtre et chansons en picard tourquennois. Il rédigea également une volumineuse Histoire de Tourcoing, en français. Fier de sa ville, il décida de faire du “Broutteux” le personnage central de son œuvre, redorant le blason de la ville de Tourcoing. Lui-même fut (et est toujours) surnommé “Le Broutteux”.

Vous pouvez visiter l’intérieur de l’hôtel de ville en visite guidée via l’Office du tourisme.

Le grand hall en atrium, avec son dallage de mosaïques, est impressionnant !

La salle des mariages, très chic, est richement ornée et dorée (mais le marbre est en réalité un trompe l’oeil ;)).

A l’étage se trouve la salle des fêtes et la salle du conseil. Les portraits de tous les anciens maire de Tourcoing sont accrochés sur les murs.

Idée que j’ai trouvé très sympathique : vous pouvez scanner un QR-code en-dessous du portrait de chacun des maires, afin d’en savoir plus sur sa vie et ce qu’il a fait pour la ville.

La salle des fêtes aux murs rose pastel est pourvue d’un grand balcon où, au 19e siècle, des musiciens s’installaient pour la transformer en salle de bal.

La Salle du Conseil d’Administration possède un très beau plafond sculpté.

Les murs de la salle du conseil sont couverts d’immenses peintures réalisées en 1909 et figurant de “grands moments” de la ville de Tourcoing : l’inauguration de l’exposition internationale de 1906 en présence du Président de la République, la Bataille de Tourcoing (durant la Révolution Française) et Tourcoing en fête sur la Grand’Place. Les lambris et le plafond à caissons sont inspirés des châteaux de la Loire du 16ème siècle.

Ce bâtiment, témoin de l’âge d’or textile de Tourcoing, est inscrit aux Monuments historiques depuis 1981.

La chambre de commerce

L’ancienne Chambre de commerce, construite entre 1902 et 1906, allie la pierre et la brique dans un style néo-flamand. Mais c’est son beffroi d’angle, haut de 50 mètres, qui attire l’attention. Ce fier bâtiment a été édifié pour souligner la prospérité de Tourcoing à l’occasion de l’Exposition internationale des Industries textiles de 1906.

Il ne reste plus grand-chose des décors intérieurs de l’ancienne CCI, mainte fois remaniés, si ce n’est la très belle salle des délibérations.

Ce bâtiment (qui a accueilli des tournages de séries) est en travaux. Il devrait héberger d’ici 2026 un hôtel 3 étoiles, en lien avec le lycée hôtelier voisin.

Le musée du 5 juin 1944

Musée du 5 juin 1944 – Message Verlaine. C’est le nom exact de ce musée, situé au cœur de Tourcoing, le long du “Grand Boulevard”. Message Verlaine, car c’est dans ce bunker que les opérateurs radio allemands captèrent le fameux message “Les sanglots longs des violons de l’automne” qui annonçait le débarquement prévu le lendemain !

Durant la Seconde Guerre mondiale, c’est dans ce grand bunker souterrain que se trouvait le quartier Général de la 15e armée allemande (affectée à la surveillance des côtes allant des Pays-Bas à la Normandie, zone propice à un débarquement allié).

Le centre d’écoute captait un grand nombre de messages codés envoyés par les réseaux de résistance français, belges ou hollandais. Notamment les fameux “L’oncle Georges a de longues moustaches” ou “Les souris grises dansent la polka” de Radio Londres… Ces messages étaient décodés dans le bureau des interprètes, jouxtant la salle radio.

En pénétrant dans l’énorme bunker de béton armé aux murs de 2 mètres d’épaisseur, vous découvrez une quinzaine de salles reconstituées comme à l’époque : locaux techniques (ventilation et électricité), cuisine, sanitaires, bureau du général, centrale téléphonique, station d’écoute, etc.

Le bunker / musée présente également le dur quotidien des civils de l’agglomération lilloise durant la guerre (rationnement, réquisitions ou défense passive), et explique la guerre des ondes, les résistants locaux, le débarquement du 6 juin 1944, le Mur de l’Atlantique…

En savoir plus sur le Musée du 5 juin 1944 – Message Verlaine

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse :
4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing

Horaires :
Le Musée est ouvert les premier et troisième dimanches de chaque mois de 9h à 18h. Les bénévoles de l’association sont présents pour vous présenter les lieux.


Tarifs : 5€, 10 à 15 ans : 3 €, gratuit pour les moins de 10 ans.

Renseignements : www.museedu5juin1944.asso.fr

L’église Saint-Christophe de Tourcoing

L’édifice, planté fièrement sur la Grand-Place, près de l’Hôtel de Ville, a d’abord été une petite église romane au 11ᵉ siècle.
Elle s’est agrandie au fil des siècles, à mesure de l’accroissement de la population, à partir de 1260 et jusque 1722.

Les murs en briques et pierres apparentes sont de 1525. Les colonnes, déplacées en 1860, sont, en partie basse, de 1550. Les vitraux des fenêtres hautes (les apôtres) et des rosaces sont de 1878, ceux des bas-côtés de 1891 à 1898.

Le grand chœur, au fond, présente 5 immenses vitraux qui figurent parmi les plus colorés et les plus beaux de la région, et les plus hauts de France (17 mètres). Ces somptueux vitraux ont été créés par Nicolas Lorin, entre 1873 et 1876.

Les voûtes sont ornées de magnifiques clés pendantes ouvragées, en plâtre peint de vert et de rouge, créées de toutes pièces au 19ᵉ siècle.

Le clocher mesure 80 mètres de haut et cache une surprise : son escalier en pierre mène à un musée du carillon, curiosité du patrimoine tourquennois.

En savoir plus sur l’église Saint Christophe de Tourcoing.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse :
Grand-Place de Tourcoing.

Horaires :
L’église est ouverte tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h, sauf le vendredi après-midi et le samedi jusque 17h30.
Le dimanche, elle est accessible de 11h à 12h30 puis de 16h à 18h.

Le musée du carillon de l’église Saint Christophe

Le musée se situe dans le clocher, il vous faudra donc grimper 201 marches (un peu raides) d’un escalier hélicoïdal en pierre datant du milieu du 16e siècle, pour découvrir tous les secrets de l’histoire des cloches à Tourcoing.

Trois salles, une par niveaux, permettent de découvrir un mécanisme d’horloge, un ancien clavier de carillon, différentes cloches et d’anciennes aiguilles d’horloges, ainsi que des coqs de clocher…

Au second niveau, vous apprendrez ainsi que les cloches, à leur baptême, n’ont pas toutes une fonction religieuse (clochettes domestiques, cloche du chemin de fer du Nord, cloches à sucre ou de jardinier…) et découvrirez des cloches et clochettes des autres continents.

Vous pourrez également admirer l’un des plus importants carillons de France (62 cloches de trois tailles différentes et un bourdon de 6 tonnes, “Marguerite Marie”), puis profiter d’une vue imprenable sur toute la métropole.

Au cours de la visite, vous assisterez à la mise en route de l’ancien tambour des ritournelles du 18e siècle !

Ouvert en 1962, le musée a été transformé et agrandi en 1991. Il est l’une des curiosités du patrimoine de Tourcoing et l’un des lieux les plus visités, chaque année, lors des journées du patrimoine.

Pour les visites, renseignez-vous auprès de l’Office du Tourisme de Tourcoing.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse :
Grand-Place de Tourcoing.

Horaires :
Accès au clocher et au musée du carillon certains mercredi et dimanche de juin à septembre après-midi, et durant les Journées du Patrimoine.

Le cimetière “principal” de Tourcoing

Un cimetière n’est pas seulement une assemblée de défunts, il a également un côté historique, artistique et patrimonial. Celui de Tourcoing n’échappe pas à la règle, car de nombreuses personnalités de Tourcoing et de Roubaix, notamment du textile, y reposent.

Ces “grandes familles” se sont fait construire de magnifiques chapelles et d’imposants mausolées : en plus de son histoire, le lieu vaut aussi pour son esthétique.

Préparez de bonnes chaussures pour le visiter, car le cimetière de Tourcoing, avec ses 21 ha et ses 40.000 concessions, est le troisième plus grand de la métropole, après ceux de Lille-Sud (33 ha) et Lille-Est (22 ha).

Dès l’entrée de ce grand cimetière, on se retrouve face à une allée bordée de grands monuments, ceux des grandes familles du textile (Tiberghien, Masurel, Desurmont, Flipo…). On distingue aisément les familles chrétiennes (symboles chrétiens, architecture néo-gothique) des défunts libres penseurs (monuments néo-classiques inspirés de l’Antiquité).  

Certaines chapelles funéraires ressemblent d’ailleurs à de véritables petites églises, avec vitraux, flèches et portail. D’autres monuments sont décorés d’impressionnantes statues religieuses ou mythologiques, voire les deux.

Les riches familles faisaient souvent appel au même architecte pour construire leur habitation et leurs monuments funéraires, tel Jean-Baptiste Maillard (le fils de Charles), à qui l’on doit des hôtels particuliers, mais aussi le théâtre de la ville, la chapelle du vœu et la maison du “broutteux” Jules Watteeuw.

Le monument des victimes du devoir a été érigé en mémoire des policiers, gendarmes et pompiers tourquennois morts en service. Pour l’anecdote, lors d’une visite guidée, j’ai découvert que Fleurisse Derolez, un policier, est décédé à 40 ans en 1900, tué par un coup de sac à main d’une femme qui l’avait pris pour un agresseur !

Au centre du cimetière principal s’étendent deux cimetières érigés peu après la Première Guerre mondiale.
À gauche, un cimetière militaire du Commonwealth où sont enterrés près de 200 Britanniques, un Néo-Zélandais, un Sud-Africain, ainsi qu’un soldat allemand. À Tourcoing était situé un hôpital militaire et, après la guerre, 68 prisonniers de guerre britanniques furent également enterrés ici.

Samuel Richmond, un Irlandais, et Hugo Sander, un Allemand, sont tous les deux décédés après l’Armistice du 11 novembre 1918. Le premier est mort de ses blessures à l’âge de 19 ans.

À droite, ce sont de jeunes civils, hommes et femmes, décédés dans des camps de travaux forcés. Le “Travail Obligatoire” existait déjà durant la Grande Guerre. L’occupant avait organisé des bataillons d’ouvriers civils corvéables à merci, et ceux qui refusaient de travailler pour l’ennemi furent déportés, maltraités, martyrisés, parfois jusqu’à la mort. Ils formaient les ZAB « Zivilarbeiter-Bataillone » (bataillons de travailleurs civils) et portaient un signe distinctif : un brassard rouge.

L’occupation de la ville de Tourcoing par les Allemands fut particulièrement difficile, les habitants devant laisser jusqu’à leur lit aux soldats. 4 176 hommes et femmes, raflés à Pâques 1916, furent envoyés pour les travaux des champs dans les Ardennes. Certains, comme Victor Lebrun, ne revinrent jamais.

Un peu plus loin, c’est un cimetière militaire français et son joli monument aux morts de style art déco qui se dressent.

L’impressionnante sculpture en bronze de la tombe de la famille Lorthiois-Herbaux (grands industriels du textile) a été réalisée par Maxime Réal del Sarte (qui a également réalisé des sculptures dans l’église de Béthune). Représentant « la misère humaine », on y voit le Christ soutenu par un ouvrier, un Poilu de 1914-1918, des femmes, des enfants et même un chien, symbole de la fidélité.

Le docteur Gustave Dron, qui fut député-maire de Tourcoing, repose lui aussi au cimetière. Il a laissé son nom au centre hospitalier de Tourcoing, mais il a également été résistant durant la Première Guerre mondiale et a lancé à Tourcoing une politique d’assistance et de développement local sans précédent (bureau de bienfaisance, lait pasteurisé pour les nourrissons, sanatorium, piscine et bains-douches, aérium…). Il a par ailleurs créé l’Union post-scolaire, qui avait pour but de “développer les œuvres péri et post-scolaires publiques à l’enseignement laïc scolaire“.

Cinq tombes juives très joliment ornées de la famille Gutkind se dressent à côté de la sépulture du Gustave Dron. Sur la colonne centrale sont gravés les 10 commandements sous l’étoile à 6 branches.
Ce n’est pas surprenant à Tourcoing, mais la famille Gutkind a été propriétaire d’un tissage (une filature édifiée en 1852 sur les plans de l’architecte Charles Maillard, pour les établissements Desurmont, transformée en tissage par les frères Gutkind).

Un peu caché derrière des hortensias, vous trouverez peut-être le mémorial érigé en 1869 par la ville en mémoire des membres de la famille Kinck, victime du tueur en série et escroc Jean-Baptise Troppmann, qui a massacré le père pour le voler, puis le fils ainé, l’épouse et les jeunes enfants afin de cacher son crime. Hortense Kinck (née Dame Hortense Roussel) était originaire de Roubaix, mais son époux Jean, né à Tourcoing, avait monté son entreprise de textile dans sa ville natale.
La médiathèque conserve un exemplaire d’un journal de l’époque…

Les visites guidées du cimetière sont programmées par l’Office du tourisme à partir du printemps et jusqu’à la fin de l’automne.

INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : Rue du Pont de Neuville, 59200 Tourcoing
Horaires : tous les jours de 8h à 17h
Tarifs : gratuit, les visites guidées sont payantes

Le cimetière du Blanc Seau

Au milieu du 19e siècle, le quartier du Blanc Seau manqua être rattaché à la commune limitrophe de Mouvaux puis à celle de Roubaix. Pour garder ce quartier, la commune de Tourcoing lui offrit son propre cimetière et son église.

Un monument entourant un carré militaire rend hommage aux soldats Tourquennois du Blanc Seau, morts durant la Grande Guerre. Des civils y sont également inhumés.

Le cimetière du Blanc-Seau, s’il ne possède pas les impressionnantes chapelles et sculptures du cimetière principal, accueille malgré tout quelques tombes intéressantes et joliment ornées.

Tous les courants religieux s’y côtoient.
Rue de Varsovie a été érigé en 1937 un temple “Antoiniste” qui existe toujours. Le culte antoiniste est un culte d’inspiration chrétienne fondé en 1910 par le Belge Louis-Joseph Antoine.

Le monument aux morts de Tourcoing

Il est immense, et pourtant on passe souvent sans réellement le voir !
Le saisissant monuments aux morts a été inauguré en 1931 et sculpté par une “spécialiste” des monuments aux morts, Lucien Brasseur (né à Saultain, près de Valenciennes : le modèle en plâtre est conservé au musée des Beaux-Arts de Valenciennes) qui est enterré au cimetière Saint-Roch de Valenciennes. Brasseur a également réalisé le Monument aux morts d’Havrincourt (dans le Pas-de-Calais), où il s’est représenté lui-même en poilu.

Tout en haut, la Victoire ailée, juchée sur un cheval, appelle “les héros tombés face à l’ennemi”. Les soldats, de part et d’autre du monument, portent leur barda, des lances et des drapeaux.

Ces « héros », ce sont les 2531 soldats natifs de Tourcoing victimes de la Première Guerre et dont les noms sont gravés sur de nombreuses plaques. Si ce monument n’évoque pas les souffrances quotidiennes des civils Tourquennois durant les quatre années qu’aura duré l’occupation (12 octobre 1914-17 octobre 1918), les noms de 177 d’entre eux figurent à côté de celui des soldats.

INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : place de la Victoire 59200 Tourcoing

L’Institut du Monde Arabe de Tourcoing

L’ancienne école de natation de Tourcoing accueille depuis 2016 l’Institut du Monde Arabe, lieu de rencontre et de découverte autour des cultures et civilisations du monde arabe.

Ce bâtiment a été construit en 1904 à la demande du maire de Tourcoing, Gustave Dron, qui souhaitait que chaque enfant de la ville apprenne à nager dans ce qui était alors l’une des premières écoles de natation du pays. Jusqu’à sa fermeture en 1999, ce lieu a accueilli tous les enfants scolarisés dans la commune.

L’Institut du Monde Arabe de Tourcoing a pour mission de “promouvoir les cultures du monde arabe en présentant expositions, concerts, conférences et actions éducatives”.
On y découvre des trésors du monde arabe et ses richesses culturelles où art islamique traditionnel et compositions modernes se côtoient, au côté d’une vaste collection d’art ethnographique.

Il partage ses collections avec l’Institut du Monde Arabe de Paris, mais emprunte aussi certaines pièces au Musée du Louvre, au musée du Quai Branly, au MuCEM de Marseille ou au musée Eugène Delacroix. Chaque année, l’Institut vous invite à visiter une exposition temporaire : “Mon ami n’est pas d’ici” (la migration au sein des pays d’Afrique), “Picasso et les avant-gardes arabes”, “Images de héros” au Maghreb et au Moyen-Orient, “Maroc une identité moderne”, “Photographier l’Algérie”, “Le monde arabe dans le miroir des arts”, etc.

L’Institut propose également des cours d’arabe pour débutants ou initiés, des ateliers scolaires du primaire au lycée, des ateliers de calligraphie pour débutants ou initiés, des lectures de contes pour les plus jeunes… et des cours de cuisine. 😉

INFORMATION PRATIQUES

Adresse : 9 Rue Gabriel Péri 59200 Tourcoing (Métro ligne 2 – Colbert)

Horaires : du mardi au jeudi  de 13h à 18h, le vendredi de 13h à 20h, les samedi et dimanche de 10h à 18h. Le musée est fermé les jours fériés.

Tarifs : 6€ / 4€ (demandeur d’emploi, RSA, moins de 26 ans, étudiants…) / gratuit pour les moins de 6 ans, titulaire de la C’Art… Visite guidée : 8€ / 6€.

Le MUba – Eugène Leroy

Installé dans un ancien hôtel particulier du 19e siècle, le MUba est un musée surprenant, peut-être même déconcertant. Il expose en parallèle des œuvres d’art contemporain et des œuvres classiques plus anciennes, des sculptures et des peintures, des lithographies et des dessins… Et, bien entendu, il met en valeur le travail du peintre tourquennois Eugène Leroy (1910 – 2000).

Le Musée des Beaux-Arts s’est installé en 1931 dans un hôtel particulier (qui avait été créé par l’architecte Charles Maillard en 1865) que l’on a agrandi dans les années 1930 puis restructuré en 1993 et 1994.

Le musée est un lieu d’expérimentation qui confronte les styles et les thèmes, en renouvelant l’accrochage régulièrement.

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Les collections permanentes possèdent des œuvres datant du 17e siècle de Louis-Léopold Boilly (né à La Bassée), Jacques Des Rousseaux (né à Tourcoing), des peintres flamands tels que Michel Bouillon, Rembrandt, Daniel Seghers, Théodore Rombouts et Erasme Quellinus, ainsi que des gravures d’Odilon Redon et de Goya, un tableau de Gustave Courbet et des photographies et peintures contemporaines.

En 2009, la ville de Tourcoing a accepté pour son Musée une exceptionnelle donation d’œuvres et d’archives de l’artiste Eugène Leroy.
Né en 1910 à Tourcoing, Eugène Leroy a vécu et travaillé dans la métropole lilloise. Il a obtenu (tardivement) une reconnaissance internationale avec des expositions dans les plus grands musées du monde, d’Eindhoven à Paris, de Nice à Bâle, jusqu’à Toronto ou Buffalo.

Le musée propose une visite guidée le dimanche à 15h30 et 16h30 (sauf le 1er dimanche du mois).

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse : 2 rue Paul Doumer – Tourcoing (Métro ligne 2 – Tourcoing centre / Tramway direction Tourcoing – arrêt Tourcoing centre)

Horaires : tous les jours de 13h à 18h, sauf le mardi et les jours fériés.

Tarifs : 5,50€ / 3€ (moins de 26 ans, plus de 65 ans, CityPass, famille nombreuse…) / gratuit (moins de 28 ans, 1er dimanche du mois, titulaire C’Art, demandeur d’emploi, RSA, enseignants…)

La Maison Folie de l’Hospice d’Havré

Fondé en 1260 par la Comtesse Mahaut de Guisnes, comtesse de Saint-Pol, l’Hospice d’Havré a été créé à la même époque que l’hospice Comtesse de Lille pour héberger les pauvres. En 1628, il a été transformé en couvent pour des sœurs Franciscaines, qui l’ont agrandi jusqu’en 1747.
Depuis 2004, il est devenu une “Maison Folie”, un lieu culturel qui accueille spectacles, concerts, visites guidées, ateliers et expositions.

La programmation de la Maison Folie de l’Hospice d’Havré est diversifiée, mettant à l’honneur tant des artistes internationaux que locaux.

Les jardins jouxtant les bâtiments évoquent les anciennes cultures de l’hospice (plantes médicinales et plantes tinctoriales) agrémenté d’arbres de différentes essences.

La chapelle érigée entre 1644 et 1656 est sans doute le “morceau de choix” de l’hospice. Tout en couleurs, dorures et matériaux précieux, la chapelle contraste avec la sobriété du reste du bâtiment.

La chapelle renferme un retable en bois peint du milieu du 17e siècle qui s’élève jusqu’au sommet de la voûte. Il comprend deux bustes, l’un de saint Vincent, l’autre de saint Clément, et un tableau central qui représente une Assomption de la Vierge. Il est surmonté d’une statue dorée de la Vierge entourée de six anges.

Sa nef est couverte d’une voûte lambrissée en forme de “coque de bateau renversée” peinte dans le style qu’elle avait à la fin du 19e siècle. Les poutres sont ornées de “blochets” représentant des figures humaines ou imaginaires.

Au sol et sur les murs, on trouve également les dalles funéraires de généreux donateurs et de religieuses ayant vécu au couvent.

Vous pouvez aussi visiter les galeries du cloître (datant du 17e siècle) pour admirer leurs voûtes en arcs qui reposent sur des cartouches, des angelots, des guirlandes de fleurs et de fruits ou des coquillages.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse : 100 rue de Tournai – Tourcoing (Métro ligne – 2 Tourcoing centre / Tramway direction Tourcoing – arrêt Tourcoing centre)

Horaires : Du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h, excepté les jours fériés. Fermé du 25 décembre au 4 janvier.

Tarifs : gratuit

Le street art à Tourcoing

Tout comme sa voisine Roubaix, la ville de Tourcoing accueille de nombreuses œuvres de Street Art, au point que l’Office du Tourisme propose un parcours guidé (éphémère et changeant, par définition). Du coloriste Mahjoub Ben Bella à la peinture abstraite de Tiobalouz, en passant par les œuvres du graffeur Mister P, l’art mural Tourquennois est riche !

Si nombre d’œuvres de Street Art sont créées de manière plus ou moins “clandestine”, beaucoup ont été commandées ou acceptées par la ville, tels ces transformateurs électriques colorés ou qui se fondent dans le décor.

Le street art à La Tossée

Dans le quartier de l’Union, à la jonction entre Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, se dressaient jusqu’aux années 1990 des usines textiles et filatures, des entreprises de métallurgie et de chimie, une malterie, des brasseries, des habitations ouvrières… Si le quartier est en train de renaître grâce à un joli projet d’aménagement, ce site de 80 ha est aujourd’hui majoritairement en friche.

Deux collectifs street-art de la région, Collectif Renart et Des Friches et des Lettres, ont invité une vingtaine d’artistes à s’exprimer librement dans l’ancienne usine des “peignages” de La Tossée pour lui redonner des couleurs.

Les styles et les thèmes sont très variés et les couleurs vives dans ce véritable musée à ciel ouvert, exposé à la pluie comme au soleil.

Les deux associations, mais aussi l’office du tourisme, organisent des visites guidées de La Tossée.

L’église du Sacré Cœur

Cette grande église néogothique en brique et en pierre est située sur le grand boulevard Gambetta qui relie Tourcoing à Roubaix (non loin du monument aux morts). Elle a été bâtie de 1875 à 1880 et a été, à l’époque, le premier édifice à avoir été terminé sur le récent boulevard Gambetta, nouvellement tracé au milieu des champs.

Si la façade est joliment décorée (deux contreforts octogonaux, un portail de pierre orné d’un tympan sculpté et d’une rose, un clocher percé à colonnettes…), l’arrière de l’église est nettement plus sobre : les sculptures n’ont pas été terminées par manque d’argent.

L’intérieur a conservé sa décoration d’origine… sauf le mobilier en bois. Les confessionnaux, la chaire de vérité et les stalles appartenaient à l’église Saint-Christophe qui, elle, possède le mobilier de l’église du Sacré Cœur !

La superbe chaire sculptée est illustrée de sept saintes représentant les vertus catholiques (tempérance, justice, charité, espérance…).

Lorsque les Allemands ont quitté Tourcoing en 1918, ils ont fait sauter le pont hydraulique situé à proximité de l’église du Sacré Cœur. L’explosion a soufflé tous les vitraux. La plupart d’entre eux ont donc été recréés durant l’entre-deux-guerres et d’autres ces dernières années (le superbe vitrail de Notre Dame de la Treille a été restauré en 2012). Ils sont si beaux que c’est grâce à eux que l’église a été classée aux Monuments Historiques en 2019.

Approchez-vous du chœur pour admirer les vitraux modernes, mais aussi le superbe maître-autel en marbre.

Sur le maître-autel sont représentées, avec beaucoup de finesse, des scènes de la Bible.

L’église et son orgue ont fini d’être rénovés il y a peu. Contactez l’Office du Tourisme pour les visites guidées.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse : 38 boulevard Gambetta 59200 Tourcoing

Horaires : le dimanche lors de la messe et durant les visites guidées.

Le jardin botanique de Tourcoing

Le jardin botanique fait partie de ces petits paradis de verdure qui agrémentent la ville…

Il existe depuis 1919. Au milieu du 19e siècle, Emile Leplat, un industriel du textile, épousa une Irlandaise passionnée de botanique. Le couple Leplat s’inspira des jardins d’outre-Manche pour créer celui qui entourait sa propriété au 32 rue du Moulin Fagot, à Tourcoing. Il l’appréciait tant qu’il proposa à la ville de la lui léguer à condition qu’elle soit convertie en jardin public.

Je n’ai visité que les serres pédagogiques, mais le jardin botanique offre aussi un jardin à la française (structuré, avec une fontaine et une pergola) et un jardin à l’anglaise (aux courbes sinueuses) où l’on peut admirer plusieurs arbres remarquables, ainsi qu’un “jardin d’Amérique du Nord” (avec deux îlots séparés par une prairie) et des “carrés pédagogiques” aux thématiques variées (odeurs, vivace, plantes exotiques…)

Sur 1200 m2 de surface, les serres pédagogiques se divisent entre les serres chaudes et les serres froides.

Les serres “pédagogiques” ont, comme leur nom l’indique, une fonction éducative. Chaque plante est donc étiquetée pour être identifiée. Les serres tentent aussi d’introduire de nouvelles plantes dans un milieu étranger. Et les guides vous prodiguent des conseils, voire des cours de jardinage.

Le climat des serres chaudes est favorable aux plantes succulentes, aux fougères et aux espèces tropicales. On y trouve donc des plantes originaires du bassin méditerranéen, de l’Afrique du Sud, de l’Amérique du Sud, de l’Inde et des déserts.

Le climat des “serres froides” est en réalité celui des milieux tempérés. Vous y croisez donc, entre autres, des pélargoniums, des fuchsias et des plantes carnivores.

La visite de ces serres est un véritable moment de découverte, surtout pour moi qui n’y connais pas grande chose !

Les jardins se visitent librement, mais les serres sont accessibles uniquement en visite guidée.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse : 32, rue du Moulin Fagot

Horaires : du 15 mars au 31 octobre : lundi à vendredi de 8h à 21h30, samedi de 9h à 21h30, dimanche et jours fériés de 10h à 20h30. Du 1er novembre au 14 mars : lundi à vendredi de 8h à 18h30, samedi de 9h à 18h30, dimanche et jours fériés de 10h à 18h30.

Tarifs : gratuit

La chapelle du Voeux

Cette chapelle coincée entre deux bâtiments ordinaires n’attire pas l’œil si l’on passe rapidement sur le boulevard Gambetta pour rejoindre le centre-ville. Et pourtant, quel bijou !

Elle a été édifiée en 1921 grâce aux plans des architectes Jean-Baptiste et Henri Maillard. En 1916, durant la Première Guerre Mondiale, les Tourquennois, craignant la destruction de leur ville par les bombardements ou le dynamitage, avaient formulé un “vœu” : si la ville était épargnée, ils construiraient une chapelle “à laquelle serait rattachée une communauté religieuse priant nuit et jour au nom de Tourcoing reconnaissant”.
Tourcoing n’a subi que peu de dégâts et les Tourquennois ont tenu parole. Leur vœu est d’ailleurs gravé au-dessus du portail d’entrée.

L’intérieur est un mélange de styles Art Déco et néo-Renaissance.

La nef carrée est prolongée d’un chœur transversal et du chœur des religieuses.

Il faut passer par une petite porte pour pénétrer dans le cœur même de la chapelle surplombé par une superbe verrière aux reflets dorés.

Si les dernières Bénédictines sont parties en 2011, des laïcs continuent d’entretenir la chapelle qui se visite (via l’Office du Tourisme) et accueillent les fidèles.

Vous pouvez accéder à la chapelle aux heures d’ouverture tout en respectant les moments réservés aux prières.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse : 18 rue Faidherbe 59200 Tourcoing

Horaires : du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 16h, le dimanche de 9h à 12h.

Tarifs : gratuit.

L’Art Déco et l’Art Nouveau à Tourcoing

À Tourcoing, l’Art Déco allie la modernité des années 1920/1930 à une architecture régionaliste, qui se retrouve dans une grande variété d’édifices (hôtels particuliers, équipements, bureaux d’usines, poste, cinéma, villas…).

L’ancien bureau des Postes et Télécommunications a ainsi été construit en 1935 par l’architecte Delannoy. Son style en grande lignes géométriques et son son élégance (pan coupé, briques jaunes et orangées, porte en fer forgé, couronnement du pignon) sont typiques de l’Art déco des années 1930.

Emblématique de la ville, l’immeuble des Arcades dresse fièrement ses façades polychromes de brique, de béton et de céramique émaillée.

Au 66 rue du Château, vous trouverez le seul vestige des anciens Établissements Charles Six, une usine textile qui avait souhaité moderniser les bureaux de l’entreprise au début des années 1920.

Les porches sont parfois massifs, impressionnants ou très décorés, avec des portes aux ferronneries très travaillées.

Dans les quartiers périphériques (notamment le Blanc-Seau), les habitations Art Déco ne sont pas rares. J’y consacrerai un autre article à l’avenir…

Sur l’Avenue Gustave Dron et dans les rues alentour, l’Art Nouveau croise l’Art Déco.

La superbe maison du n°102 a été créée en 1906 par l’architecte Charles Bourgeois (1878-1941). Si on ne retrouve pas les volutes que l’on attend dans une maison Art Nouveau, on sent l’influence du Belge Paul Hankar, caractérisée par l’éclectisme et la polychromie créés à partir des différents matériaux (métal, briques et pierres naturelles). Les magnifiques sgraffites (enduits grattés et colorés) sont typiques de l’Art Nouveau.

Charles Bourgeois a travaillé à Bruxelles, où il a découvert les réalisations d’architectes comme Paul Hankar et Victor Horta, chantres de l’Art Nouveau. De retour à Tourcoing en 1905, il s’est associé avec son père pour devenir l’un des principaux promoteurs de l’Art Nouveau dans la région. Puis, dans les années 1920/1930, il a créé des édifices de style Art Déco, telle la superbe église Sainte-Thérèse de Wattrelos.

Au coin de la rue Alfred Lefrançois, on trouve d’autres très jolis sgraffites aux motifs floraux sur cette maison de 1906.

Les maisons voisines, construites à la même époque, présentent les mêmes décorations.

Rue du Coeur Joyeux se dresse une autre jolie maison au style “éclectique”.

A l’angle de la rue du Cœur Joyeux et de la rue Leloir, remarquez une maison dont la façade est animée par des jeux de briques, certaines vernissées, et par la dissymétrie. Les pignons à pas de moineaux, typiquement flamand, montre une synthèse entre Art Déco et régionalisme néo-flamand. 

Enfin, la rue Carnot abrite plusieurs jolies maisons dessinées par l’architecte Charles Bourgeois et qui font, à nouveau, la part belle aux sgraffites.

En 35 ans de carrière, ce prolifique et talentueux architecte a imaginé des maisons bourgeoises, des hôtels particuliers, des magasins, des immeubles de bureaux, des maisons ouvrières, des pouponnières et même des monuments funéraires pour les “grandes familles”.

Enfin, en bout de la rue Carnot se dresse un bâtiment tout en géométrie typique de l’Art Déco des années 1930, créé par l’architecte Henri Maillard en 1931 (le petit-fils du Charles qui a dessiné l’hôtel de ville de Tourcoing).

La médiathèque André Malraux

Visiter une médiathèque ? Oui, car celle de Tourcoing propose régulièrement des expositions de son riche fonds patrimonial : 3008 volumes imprimés du 16e siècle au début du 20e siècle, 35 manuscrits et 4 763 cartes postales. Trois thématiques sont particulièrement représentées : le religieux, l’histoire locale… et le textile.

Le plus ancien ouvrage conservé est le texte de la “Pharsale” du poète Lucain dans une édition de 1528, mais la médiathèque possède également une bible du 16e siècle ainsi que des livres d’artistes.

INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : 26, rue Famelart 59200 Tourcoing
Horaires : du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30. Le samedi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30.
Tarif : gratuit.

Le canal de Tourcoing

Terminons par une courte, mais jolie promenade le long du canal de Tourcoing (2 km).

Seule voie navigable à l’air libre de la ville, il a été creusé à la fin du 19e siècle lors de l’industrialisation qui a permis l’incroyable essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix, a été utilisé pour transporter le textile et le charbon jusqu’aux années 1970-1980.

Le canal est ponctué d’écluses et de ponts, dont un pont hydraulique construit en 1906, qui est mobile. Il se levait à la manière d’un pont-levis pour laisser passer les bateaux.

Des chemins de halage ont été aménagés le long du canal et sont devenus dès le 20e siècle des lieux de promenade. Avant l’ouverture de l’école de natation de Tourcoing en 1904 (actuel Institut du monde arabe) et de la piscine de Roubaix (actuel musée La Piscine) en 1932, les riverains se baignaient fréquemment dans le canal.

De nos jours, on ne s’y baigne plus, mais les chemins de halage sont toujours aussi fréquentés par les promeneurs. Il faut dire que la balade est très agréable : on se croirait à la campagne en pleine ville.

La MEL propose un plan en ligne de tous les points d’intérêts de la ville de Tourcoing. Et ils sont nombreux !

Le top 5 à ne pas manquer

  1. Le musée du 5 juin 1944
  2. L’église Saint Christophe
  3. Le Muba Eugène Leroy
  4. La chapelle du vœux
  5. La Maison Folie de l’Hospice d’Havré

J’espère que cet article vous aura donné des idées sur les choses à faire, quoi voir et quoi visiter à Tourcoing pour une journée ou un week-end.

Puisque vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à visiter les villes voisines de Croix et de Roubaix !

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1 commentaire

  1. Nicosia a dit :

    Un grand merci, Emily.
    Au sujet d’Eugène Leroy, vous savez sans doute qu’une exposition lui sera consacrée du 15 avril au 28 août au Musée d’Art moderne de la ville de Paris, ainsi qu’une autre au MUba du 29 avril au 2 octobre. Si je ne peux venir à Tourcoing, j’irai à coup sûr visiter celle de Paris.
    Bien à vous,
    Marie-Claire, de TOULON

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