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Une journée à Saint-Valery-sur-Somme, perle de la Baie

Située au bord de la Baie de Somme, Saint-Valery-sur-Somme est une station balnéaire pleine de charme. Cette petite ville attire chaque année de nombreux touristes désireux de découvrir ses paysages de carte postale. Plantée au milieu de vastes espaces naturels préservés, elle révèle à ses visiteurs une rare quiétude loin de l’agitation du littoral. Et son patrimoine historique invite à un voyage dans le temps grâce à ses ruelles pavées et ses maisonnettes colorées.

Saint-Valery-sur-Somme est l’un des trois ports de la merveilleuse baie de Somme, avec Le Crotoy et Le Hourdel. La commune fait partie des villages labellisés Pays d’art et d’histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine. Saint-Valery est également classé “Plus beaux détours de France” et a obtenu 4 fleurs au concours des villes et villages fleuris. Elle a été classée 2e, en 2017, au concours du “Village préféré des Français”.

L’histoire de Saint-Valery-sur-Somme

Le nom de la commune vient de Saint Walaricus, un religieux franc, fondateur de l’abbaye de Saint-Valery-sur-Somme vers 615. Saint-Valery s’écrit Saint-Wary en picard et se prononce “Valeuri” et non “Valérie”.
Ce saint fut vénéré par Guillaume de Normandie (futur Guillaume le Conquérant), car c’est à partir du grand port de la commune qu’il se lança à la conquête de l’Angleterre en 1066.
Un autre personnage célèbre passa à Saint-Valery : Jeanne d’Arc y fut emprisonnée en décembre 1430.
Enfin, Napoléon Ier se rendit à deux reprises à Saint-Valery pour inspecter les travaux du canal de la Somme.

Située sur l’estuaire de la Somme, Saint-Valery a été bâtie sur un relief élevé, s’avançant dans la mer, et qui domine la baie de Somme. On pense qu’au Moyen Âge, il était possible de traverser un chenal jusqu’au Crotoy.
Par la suite, le creusement du canal de la Somme au 19e siècle et la construction du chemin de fer de Noyelles à Saint-Valery ont accentué l’ensablement et l’envasement de la baie.

L’agglomération de Saint-Valery-sur-Somme est composée de :

  • la ville haute, qui a gardé en partie son aspect médiéval, ses portes fortifiées, ses remparts, son église et son quartier des marins
  • le quartier de l’abbaye en prolongement de la vieille ville
  • la ville basse (la Ferté) qui s’est développée le long du port et du canal

À l’instar du Crotoy, Saint-Valery-sur-Somme a instauré le stationnement payant sur tout son territoire. Je vous recommande soit de vous garer loin du centre-ville, soit de venir en bus depuis Noyelles-sur-Mer ou Abbeville, soit de venir à vélo en longeant la Somme.
Le parking du canal est une aire de stationnement gratuite, sans limites de temps, accessible 7j/7 et 24h/24. Elle est située près du canal de la Somme, en entrée d’agglomération (route d’Abbeville). Le parking des Corderies est gratuit le dimanche matin jusque 14h.
En haute saison, une navette gratuite La Sauterelle dessert 7 arrêts répartis dans différents points de la commune.

Le cap Hornu

Nous allons parcourir “Saint-Val” du bas vers le haut et du haut vers le bas, sous un temps typique de la Baie de Somme, c’est-à-dire alternant entre grisaille et franc soleil 😉

Je me suis garée sur le “Parking face baie – Cap Hornu”, situé Chemin de la Fossé, une grande étendue gravillonnée. Il est indiqué que le parking est submersible, mais uniquement en cas de grande marée.
On distingue, en face, la petite ville du Crotoy et l’ouverture de l’estuaire.

Une petite montée nous attend. Non seulement elle n’a rien de difficile, mais un très beau panorama nous récompensera au sommet.

Une magnifique vue sur le cap Hornu et la baie de Somme. Une table d’orientation nous décrit les différents endroits que l’on distingue sur l’horizon.

En nous retournant, nous apercevons une chapelle plantée au milieu d’une prairie.

La chapelle “Saint-Valery” des marins

Quelques années après la mort de Saint Walary/Valery en 622, Saint Blimont a fait édifier une chapelle sur les hauteurs du cap Hornu pour abriter la dépouille de son maître, sur le lieu où il avait vécu. 

Elle est restée debout durant des siècles, s’abimant sous les assauts des éléments, et a été reconstruite en 1675. Au 19e siècle, en constatant de nouveau son piteux état, les notables de la ville ont décidé de financer sa reconstruction, ce qui fut fait en 1880. La chapelle a été totalement rénovée en 2013.

De style néo-gothique, ses murs sont en damiers de pierre calcaire et de silex, typique de la ville. Depuis le 19e siècle, des passants et des couples y ont gravé leurs noms, trace de leur passage.

Les vitraux racontent des épisodes de la vie de Saint Valery. On aperçoit de nombreux ex-voto vissés sur les murs ou des maquettes de bateau fabriqués par des marins, en remerciement de leur survie à des naufrages ou des tempêtes.

Le clocher est surmonté d’un goéland en métal qui indique le sens du vent.

Descente vers la vieille ville

Laissant derrière nous la chapelle, nous redescendons doucement vers la vieille ville de Saint-Valery-sur-Somme.

La ville est parsemée de panneaux (d’un circuit de visite) narrant l’histoire et les particularités de la commune. Saint Valery a fondé une grande abbaye vers 615. Si celle-ci a été détruite durant la Révolution, elle s’est agrandie à partir du 7e siècle, a été pillée puis reconstruite à mesure des années, des guerres et des donations royales.
Ce sont les moines de l’abbaye qui, au 13e siècle, ont asséché les marais du voisinage pour gagner du terrain sur la mer.

Vendue comme “Bien National” en 1791, l’abbatiale a été détruite afin de récupérer les matériaux de construction. De nos jours, on peut encore voir son mur d’enceinte en damier (silex et calcaire).

La porte du Haut

Des anciennes fortifications de la ville, il subsiste plusieurs portes, dont la “porte du Haut”, également appelée “porte Jeanne d’Arc”. En effet, en 1430, après avoir traversé la baie de Somme depuis le Crotoy, Jeanne d’Arc et ses geôliers anglais passèrent par la “porte du Haut”, qui certains appellent depuis “porte Jeanne d’Arc”.

C’est l’un des vestiges les plus anciens de la ville. Il semble que cette porte existait déjà en 1066 et qu’elle a d’abord été nommée en hommage à Guillaume le Conquérant. Les deux tours rondes massives, surnommées “tours Guillaume”, avec consoles et mâchicoulis, possédaient deux bâtiments avec un étage et des souterrains qui servaient de corps de garde et de prisons.

Le pont-levis a disparu en 1614 et l’arcade en ogive reliant les deux tours a été construite en 1785.

Depuis la petite esplanade située à côté de la porte du Haut, on a une vue imprenable sur la plage, l’estran, la baie et Le Crotoy, un lieu unique où s’entrelacent bancs de sable et landes de terre.

Vous pouvez, si vous le voulez, descendre un escalier qui va vous mener jusqu’à la digue et la plage.

Nous continuons plutôt notre chemin dans la ville médiévale. Le quartier a des allures moyenâgeuses avec ses remparts, son dédale de rues étroites et pavées, l’alliance du minéral et du végétal.
Certains coins m’ont aussi fait penser à Montreuil-sur-Mer.

Dans certaines rues, nous croisons de très jolies maisons à colombages et à encorbellement datées du 15ème et 16ème pour les plus anciennes (et évidemment rénovées).

Même les maisons du 19eme siècle ont du charme. Celle-ci est un peu biscornue et semble protéger ses fenêtres sous de petits napperons.

Depuis la place Saint-Martin, nous profitons de la vue sur la Somme, la baie et quelques jolies villas (dont nous reparlerons plus tard).

L’église Saint-Martin

L’église paroissiale Saint-Martin a été construite au 13e siècle en damiers de silex et de pierre calcaire, caractéristiques du littoral picard, sur le rempart de la ville haute. Elle a été ravagée par la guerre de Cent Ans, puis en grande partie reconstruite à la fin du 15e siècle. Son clocher massif, reconstruit en 1615, lui donne un aspect pittoresque.

Cette église a une esthétique particulière, car elle a été rebâtie et agrandie à plusieurs reprises, tout en utilisant certains vestiges et en s’inspirant des goûts nouveaux. Et, comme de nombreuses églises, elle a subi des dommages durant la Révolution (mobilier vendu, tableaux brûlés, cloches fondues).

Elle est composée de deux nefs jumelles séparées par sept grandes arcades en forme d’ogive.

Les élégants vitraux colorés (représentant la Vierge, Saint Pierre, Saint Elisabeth, Saint Valery et Saint André) datent tous du 19e siècle.

L’église Saint-Martin voit tout en double : en plus de la double nef, elle a deux autels.
Le maître-autel avec ses tabernacle, retable, tableau et lambris provient de la défunte abbaye de Saint Valery. Ces éléments ont été achetés en 1791, puis offerts à l’église par les acquéreurs après la Révolution.

Vitraux de Saint André et de Saint Pierre.

La chapelle de Saint Pierre, dite “des marins”, avec son vitrail de Saint Valery, est l’une des plus anciennes de l’église.

Levez les yeux ! La voute de cette chapelle est ornée de magnifiques clés sculptées.

Ce tableau du 17e siècle (représentant le martyr de saint Paul) provient lui aussi de l’ancienne abbaye de Saint-Valery.

À côté de ce grand tableau, deux autres de la même époque sont accrochés au mur : “Saint Valéry apparaissant à Hugues Capet” et un triptyque : “baptême du Christ”, “Crucifixion”, “décollation de saint Jean-Baptiste”.

Dans la chapelle collatérale nord se dressent un autel et un retable dédiés à la Vierge, avec des statues du 19e siècle.

L’église Saint-Martin possédait un orgue datant de la première moitié du 16e siècle, mais il a été détruit lors de la mise à sac de la ville par des troupes protestantes en 1568. Il n’a été reconstruit qu’en 1895 par un maître d’orgue Rouennais, puis restauré en 2017.
La frise figurant sur le buffet d’orgue en bois sculpté est une copie de la célèbre tapisserie de Bayeux narrant les “exploits” de Guillaume le Conquérant en Angleterre.

Le sommet du clocher de l’église Saint Martin a été doté, en 1786, d’une toiture pyramidale.

À la sortie de l’église, on peut passer sous la porte de Nevers (nous y reviendrons) pour descendre vers la ville basse, mais nous allons plutôt tourner dans la “rue du puits salé” pour rester dans la vieille ville.

Le monument aux morts de Saint-Valery-sur-Somme rend hommage aux soldats (fantassins et marins) morts pendant les deux guerres mondiales, mais aussi aux civils et résistants.

Le cimetière, situé en contrebas, accueille plusieurs chapelles et jolies tombes gravées.

De 1914 à 1918, Saint-Valery-sur-Somme a été une base arrière pour les Britanniques qui ont utilisé le port pour le ravitaillement des troupes. Certains d’entre eux sont morts accidentellement (noyade, accident de voiture) ou de maladie.
Treize soldats français sont enterrés dans le carré militaire, car l’hôpital voisin a accueilli des blessés et des malades “pulmonaires” durant le conflit.

Cependant, on voit surtout des tombes britanniques de la Seconde Guerre mondiale.

Le sous-lieutenant Michael Luxmoore, de l’artillerie, est décédé durant l’invasion de la France par l’armée allemande le 30 mai 1940 à l’âge de 21. Il s’était marié en avril. Sur sa pierre tombale, ses parents ont tenu à préciser qu’un capitaine allemand avait rendu hommage à son courage.
Alfred Hall, quant à lui, avait 28 ans quand son avion de l’Air Force canadienne s’est écrasé le 1er mai 1944, alors que son équipage allait bombarder des installations ferroviaires à Somain. Sur sa tombe est gravé : “Il vole maintenant dans un meilleur escadron dans un monde bien meilleur”.

Comme tous les cimetières situés près de la mer, celui de Saint-Valery est parsemé de tombes grignotées par l’air marin salé, qui fait aussi rouiller tous les éléments en acier, malgré les protections parfois installées (ici, une toiture en verre).

Juste à côté du cimetière, l’ancien hôpital / hospice se dresse depuis 1840. Sa chapelle conserve plusieurs objets ou œuvres d’art protégés en tant que monuments historiques (bas-relief, reliquaire, décor mural brodé, tableaux des 16e et 17e siècles).

Sa façade élégante est en cours de rénovation : le bâtiment va devenir un hôtel de luxe.

Descente vers la ville basse de Saint-Valery-sur-Somme

Nous redescendons la rue Jules Brûle, puis la rue du docteur Lomier jusqu’aux quais. Nous voici parvenus à l’embouchure de la Somme. Nous allons remonter tranquillement le “Quai Jeanne d’Arc” jusqu’à la ville basse.

Le Quai Courbet et le Quai Jeanne-d’Arc sont à l’abri des arbres et bordés par de luxueuses demeures du 19e siècle.

Vous pouvez ensuite profiter des nombreuses boutiques Rue de la Ferté ou remonter jusqu’au port de plaisance.

photo issue de wikipedia
photo issue de wikipedia

En ce qui me concerne, c’est à ce moment de la balade que j’ai fait ma pause déjeuner 🙂

La cité médiévale, deuxième partie

Après la pause déjeuner, nous retournons dans la vieille ville que nous n’avons pas fini de parcourir.

Dans la ville haute, nous avons vu la “porte du Haut”. Pour remonter depuis la ville basse vers la vieille ville, nous passons évidemment par la “porte du Bas”. Celle-ci a pris le nom de “porte de Nevers” en hommage au duc Louis IV de Nevers, qui combattit en Picardie durant le règne d’Henri IV.

Cette porte a été construite au 16e siècle en grès, silex et brique, en remplacement d’un édifice plus ancien dont les bases en galets sont encore visibles.

Au-dessus de la voute d’entrée, on peut voir le blason sculpté du duc de Nevers, surmonté de la devise « FIDES » qui est celle de la Ville, en souvenir de la participation de la milice communale à la bataille de Bouvines, en 1214.

C’est depuis cette porte que l’on voit le mieux les anciens remparts.

Une fois la porte passée, nous voilà revenus dans la vieille ville avec ses rues pavées et ses maisons anciennes.

L’Herbarium de Saint-Valery-sur-Somme

À partir du 16e siècle, les religieuses de l’hôpital de Saint-Valery ont entretenu un jardin dont le produit servait à l’alimentation des malades. Ce jardin a été abandonné lorsque les religieuses ont quitté l’hôpital en 1964 et n’a été relancé que 30 ans plus tard, lorsque l’association Herbarium a décidé de recréer un jardin conservatoire, typique d’un hôpital.

Dans le jardin des remparts de Saint-Valery-sur-Somme, dominant les remparts médiévaux, vous pouvez admirer des nombreuses plantes et arbres : un sureau noir, des poiriers, pommiers et néfliers, des arbousiers, figuiers, mimosas, argousiers…

L’Herbarium, d’une superficie de 1 700 m2, rassemble plus de mille espèces entretenues sans engrais ni pesticide, dont beaucoup ont été choisies parce qu’elles figuraient déjà dans les ouvrages de botanique du Moyen Âge. L’association a créé différents biotopes : des mini-dunes, les plantes du littoral, des fleurs de sous-bois, les plantes alimentaires, les plantes médicinales, les plantes tinctoriales, les arbres fruitiers, les fleurs de rocaille…

Photos du facebook de l’Herbarium :

L’herbarium est classé “Jardin remarquable” depuis 2004 et a reçu le label de l’Association des journalistes du jardin et de l’horticulture. Il organise des ateliers enfants (rempotage, sensibilisation à la biodiversité, etc.). Suivez leur Facebook ou jetez un œil à leur site pour en savoir plus.

Le quartier des marins

Descendons la rue de Neuville et la rue Saint-Augustin pour parvenir dans la rue des Moulins, surnommées “rue des pêcheurs” dans le charmant quartier du “Courtgain”.

Ça grimpe ! En passant, je me suis demandé si le sol de ces maisons est en pente…

Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s’appelle le “Courtgain“, car les habitants ne gagnaient que de maigres revenus (“courts gains”).
Aux 18e et 19e siècles, au retour des bateaux, les femmes mettaient le poisson en conserve dans du sel.

Les marins partaient à la pêche à bord de leur “sauterellier,” des embarcations à fond plat et grande voile, où ils pêchaient notamment la crevette grise, surnommée la “sauterelle”. 

Épargnées par la guerre, les maisons typiquement picardes ont gardé leur charme d’antan grâce aux habitants qui tentent de perpétuer le style si typique et traditionnel des maisons de pêcheurs, notamment des façades fleuries et colorées.

Le quartier du Courtgain est l’épicentre de la Fête de la Mer qui se tient chaque année en août et rend hommage à ses matelots disparus.

Plusieurs panneaux vissés sur des maisons soulignent les particularités de la vie des marins et de leurs familles, et les coutumes et traditions encore vivaces du quartier.

Après avoir arpenté ces ruelles, montez jusqu’au Calvaire des marins. Il offre un beau point de vue sur la baie de Somme, au point que les épouses s’y rendaient pour guetter le retour de leur marin parti en mer.

Le calvaire des marins

Érigé en hommage aux pêcheurs, on y trouve une ancre décorée de fleurs.

Tout en haut d’un piquet en fer, le calvaire indique aussi la direction des vents.

De là-haut, vous avez de nouveau un très beau panorama sur la Baie de Somme… À marée haute, ce sont les dégradés de vert qui dominent.

À côté du calvaire se trouve une petite chapelle.

Je vous disais bien que nous allions visiter Saint-Valery-sur-Somme de haut en bas et de bas en haut ! 😉
Nous redescendons via un escalier un peu raide (le sentier du calvaire), cette fois-ci vers le quai Violette et la place des Pilotes.

Les quais et leurs villas “Belle époque”

Une fois sur la place des Pilotes, vous pouvez profiter d’une exposition dans l’ancien Tribunal de Commerce ou vous installez à la table d’un des restaurants alentour. Ou déguster un morceau de gâteau battu.
Après la pause, il est temps de rentrer 😉

Nous remontons le quai Jeanne d’Arc vers la plage, mais la plupart des quais de Saint-Valery, plus anciens, portent les noms de célèbres capitaines de marine (Lejoille, Blavet, Pérée). Au 19e siècle, les grandes familles d’armateurs et de capitaines se sont fait construire de luxueuses demeures qui bordent ces mêmes quais.

En remontant le quai Jeanne d’Arc tranquillement, à l’ombre des tilleuls, on peut admirer la baie d’un côté et les villas Belle-Époque de l’autre.

Nous voici arrivés au bout du quai. Nous allons traverser la plage pour revenir au Cap Hornu.

Les sentiers sont noyés dans la végétation. Faites attention à ne pas écraser les salicornes et obiones.

Après avoir traversé la plage, nous reprenons la chaussée du Cap Hornu pour regagner le parking.

Une journée à Saint-Valery-sur-Somme est un enchantement !
Nichée au cœur de la magnifique baie de Somme, cette perle de la côte picarde vous séduira par son ambiance maritime authentique et ses ruelles médiévales préservées. Entre les quais animés, les maisons à colombages et les échos du passé qui résonnent dans chaque pierre, Saint-Valery-sur-Somme transporte ses visiteurs dans une époque où l’océan rythmait la vie de cette charmante cité maritime.

J’espère que cet article vous aura donné des idées sur les choses à faire, quoi voir et quoi visiter à Saint-Valery-sur-Somme pour une journée ou un week-end.

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