Week-ends

Un week-end à Arques, ville du verre et de l’eau

Arques, charmante ville à taille humaine, vous accueille non loin du marais audomarois ! Détendez-vous au bord de ses étangs, flânez dans ses rues paisibles, découvrez ses bijoux patrimoniaux et industriels. Ressourcement et divertissement garantis ! Amateurs de loisirs ou d’aventure, vous y trouverez forcément votre bonheur.

Arques, ville voisine de Saint-Omer, concentre des industries remarquables et des espaces naturels exceptionnels : la plus grande verrerie-cristallerie du monde, un ascenseur à bateaux unique en France, un chemin de fer pas comme les autres et une brasserie géante, mais aussi des étangs préservés et une immense forêt.
Les industries ont justement été attirées par cette ville entourée d’eau et de bois, deux ressources précieuses pour le transport et les fours.

L’histoire d’Arques

Arques a eu une histoire haute en couleur ! Tout commence avec le comte Walbert, miraculeusement guéri par le moine Saint Bertin, qui offre ses terres (le comté d’Arkes) à ce dernier et à ses moines au 7e siècle. L’abbé Odland a fait creuser en 797 le bras supérieur de l’Aa, de Blendecques à Arques, afin d’actionner un moulin installé devant le château. La ville d’Arques a ensuite traversé les tumultes du Moyen Âge, entre querelles de drapiers avec Saint-Omer et raids dévastateurs pendant la Guerre de Cent Ans. Des Comtes de Flandre à Louis XI, en passant par les Espagnols, Arques a changé plusieurs fois de mains avant de devenir définitivement française en 1678 avec le traité de Nimègue et Louis XIV.

C’est Vauban qui a décidé de creuser le canal de Neufossé, pour relier la Lys à l’Aa, en 1756. Ce canal avait pour but de faire circuler les bateaux remplis de marchandises, mais une déclivité brutale de 13 mètres empêchait toute navigation au lieu dit des “Fontinettes” : on a alors construit une série de 7 écluses en palier.

Arques, avec ses nombreux hameaux, s’est développé lentement mais sûrement grâce à la présence du canal qui a dynamisé les échanges commerciaux. C’est l’eau qui a façonné la ville ! Les bras de l’Aa ont longtemps alimenté moulins, distilleries de bière et genièvre, et même une verrerie-cristallerie. La forêt de Rihoult a accueilli de nombreux bûcherons qui transportaient le bois sur le canal. Au 19e siècle, la révolution industrielle a transformé la ville avec l’arrivée de filatures, de carrières, et d’ateliers de tuiles et briques.
En 1889, un ascenseur à bateaux hydraulique, véritable prouesse technique, a vu le jour aux Fontinettes pour remplacer les 7 écluses. Il reste aujourd’hui un monument incontournable à visiter.

Située à mi-chemin de la zone du front et des côtes où débarquaient les soldats alliés, Arques a été une ville étape durant la Première Guerre mondiale. Entre les deux guerres, de nouvelles entreprises se sont implantées, comme un laboratoire de produits pharmaceutiques ou une nouvelle papeterie.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville a été bombardée à plusieurs reprises. C’est la Première Division Blindée polonaise qui a libéré la ville du 3 au 5 septembre 1944.

L’après-guerre a vu se développer de manière considérable la verrerie-cristallerie qui a contribué à faire connaître la ville dans le monde entier.

L’hôtel de ville d’Arques

L’hôtel de ville d’Arques a été construit au début du 20e siècle sur les plans de Léon Libersalle, architecte à Saint-Omer. L’édifice allie une influence flamande (pignons à pas de moineau, lucarnes et décorations) au style Louis XII (mélange de mélange brique et pierre, angles marqués par des pierres, pots à feu aux quatre angles…).
Libersalle qualifiait de “beffroi” (typiquement flamand) l’avant corps central de la façade. Et, effectivement, l’hôtel de ville possède un carillon qui comprend 14 cloches, capable de jouer 25 airs célèbres.

En haut de l’escalier surgit un magnifique vitrail créé par Jean-Marie Balayn, un maître verrier de la Drôme, en 1994.

La salle du poilu

N’hésitez pas à monter au premier étage de l’hôtel de ville. Vous pourrez ainsi explorer une curiosité de l’édifice, réalisée d’après les plans de Léon Libersalle.

La salle du Poilu est richement parée de bois, de plaques de marbre et de vitraux colorés, en souvenir des deux guerres mondiales.

Les plaques de marbres portent les noms des soldats, résistants et victimes civiles des deux guerres.

Vous pouvez aussi y découvrir le bas-relief qui aurait dû orner le monument aux morts.

Le “parc municipal de loisirs”

Situé derrère l’hôtel de ville, les 3 hectares du jardin public (ou Parc Municipal de Loisirs) sont l’endroit idéal pour les promenades.

Les adultes y trouveront calme et sérénité au fil de l’eau le long d’une très agréable promenade, ils pourront aussi jouer à la pétanque sur des pistes aménagées.

Les enfants pourront croiser des canards et des oies ou s’amuser sur les balançoires et les toboggans.

Plusieurs manifestations se déroulent au jardin public, comme la Fête de la Jeunesse, le week-end animalesque (la ferme à la ville, un air de campagne…) ou la Fête du 14 juillet.

Le parc public accueille 6000 narcisses à admirer et des sous-bois où se prelasser.

Balade autour d’Arques

A l’entrée du parc de loisir est accroché un panneau qui vous indique l’itinéraire du “Circuit du pavé“, que nous allons suivre pour découvrir le reste de la ville.

Nous sortons à l’autre bout du parc et traverson le parking jusqu’à parvenir dans la rue Adrien-Danvers. Plus ancienne rue de la ville, elle a autrefois accueuilli une filature, une confection, un moulin, une brasserie et une distillerie, toutes attirées par l’eau.

Le château rue Danvers

L’origine du château est encore floue. Il semble qu’il ait été construit aux alentours du 7ème siècle. Pillé, détruit et reconstruit à travers les siècles, il est aujourd’hui difficile d’en dégager un style. On distingue toutefois un aspect défensif hérité du passé (l’imposante tour principale de 1664, les créneaux et les meurtrières) et une esthétique datant du 19e siècle (tours octogonales, cordons en relief, rambardes décorées, grandes fenêtres…).

L’église Saint-Martin d’Arques

A quelques pas du château se dresse l’église Saint-Martin, édifiée par le comte Walbert en 646 sur les conseils de l’abbé Saint-Bertin, et fortifiée au 15e siècle.
Elle a, elle aussi, été reconstruite au 19e siècle. Il s’agit à présent d’une église de type néo-gothique avec 3 nefs parallèles (hallekerque flamande). Les matériaux employés sont la pierre mais aussi la brique, notamment pour les chapelles et les pignons des nefs.

Le clocher, datant de 1776, abrite une ancienne cloche de 1664.

A l’intérieur, les fonts baptismaux datent du 12ème siècle. Ils portent de très rares inscriptions flamandes.

Les très beaux vitraux du chœur ont été réalisé par les célèbres maîtres-verriers lillois Dessouter et Boutin (qui ont œuvré dans tous les Hauts-de-France, notamment à Comines et à Marcq-en-Baroeul).

Les stalles et le pupitre en bois ont été sculptés avec élégance au 19e siècle.

Le superbe buffet d’orgue date de 1856. Il comprend un orgue, une tribune et une balustrade de style néo-gothique.

Sur le côté de l’église, on peut voir plusieurs dalles funéraires dédiées à la famille Moullart de Vilmarest, une ancienne famille noble du Pas-de-Calais dont les hommes ont quasiment tous été militaires, dont Hubert Louis, Gaetan Marie, Ernest Alfred et Bernard Marie, enterrés à Arques.

Dans le cimetière, vous pouvez trouver plusieurs très jolies tombes anciennes sculptées datant du 19e siècle.

L’une d’elles, non loin de l’entrée, accueille notamment un couple, Constant Galamez et Marie Banquart. L’initiale de leur nom de famille, G et B, figure en haut du monument.

On voit aussi une poignée de main, symbole du couple qui se retrouve dans l’au-delà, entourée de flambeaux retournés, représentant la vie qui s’en va.

Le cimetière accueille les tombes de 8 soldats et civils français et de 8 soldats britanniques.

Les soldats britanniques sont décédés durant la Bataille de France, en mai 1940.
Le capitaine John Hoare, de la British Airways, pilotait un avion civil de ravitaillement qui a été détruit au sol à Merville par des avions allemands. Après le bombardement, les avions restants ont redécollé en toute hâte, l’équipage dont l’avion avait été détruit a sauté dans le premier avion où il y avait de la place pour rentrer au Royaume-Uni. Mais cet avion a été touché au-dessus de Saint-Omer et le pilote a effectué un atterrissage forcé près d’Arques, le long du canal de Neufossé. Hoare, 34 ans, et le pilote ont été tués.
Le mitrailleur Gordon Raffle est décédé le même jour que John Hoare, à l’âge de 21 ans, avec trois autres soldats de son régiment d’infanterie, les Royal Northumberland Fusiliers, alors qu’ils tentaient d’empêcher les Allemands de remonter vers la Flandre.

Victor, Jeanne et Ernest Wepierre sont des civils décédés durant la Première Guerre mondiale.
Fernand Guilbert est décédé dans l’Aisne le 3 juin 1918, à l’âge de 26 ans.
Leurs noms figurent également sur les murs de la salle du Poilu, à l’Hôtel de ville.

Juste à côté du carré militaire, on trouve aussi des tombes de soldats décédés en tant que prisonniers, dont les corps n’ont peut-être jamais été rapatriés et auxquels la commune rend hommage. Leonard Delpouve est décédé dans le Stalag III C de Küstrin en 1943 (à présent Kostrzyn en Pologne), à 31 ans. Clodomir Delrue est “mort de ses blessures” en 1940 à Sarrebruck, en Allemagne, à 32 ans.

A la sortie du cimetière, nous tournons à gauche (rue Emile-Delattre) en direction du canal.

Nous longeons le canal par le chemin de halage pour parvenir jusqu’au “Grand Vannage”.

Le Grand Vannage

Le Grand Vannage, l’une des plus anciennes maisons d’Arques, protège la commune. Il régule les eaux de l’Aa depuis la fin du 18ème siècle pour éviter toute inondation. Le petit vannage, situé juste à côté, contrôle les eaux jusqu’au marais. On le ferme l’été pour faire monter l’eau et abreuver terres et animaux.

Le canal de Neuffossé relie Aire-sur-la-Lys à Dunkerque. Pensé par Vauban, il a été construit entre 1753 et 1774 pour le transport des marchandises.

Nous allons à présent longer le canal à grand gabarit jusqu’au port de plaisance.

La base nautique

Situé au bord du canal à grand gabarit, la base nautique d’Arques (aussi appelé “port de plaisance) est un site accueillant qui propose des services adaptés aux plaisanciers avec 50 emplacements pour les bateaux mesurant jusqu’à 24 mètres.

Que vous y logiez ou non votre bateau, vous y trouver des toilettes et des douches, un bar, un gîte fluvial, des vélos nautiques…

Nous traversons le passage à niveau puis remontons la rue du Maréchal Leclerc, puis nous dirigeons vers le chemin de fer pour nous retrouver au pied du fameux Ascenseur.

L’ascenseur à bateaux des Fontinettes

Construit sur le canal de Neuffossé reliant l’Aa à la Lys, l’ascenseur à bateaux des Fontinettes a été construit entre 1883 et 1887 pour remplacer une échelle de 5 écluses sur 13 mètres de dénivellation.
C’est un site unique en France et aujourd’hui classé aux Monuments Historiques.
L’Ascenseur à bateaux des Fontinettes est le témoin du machinisme triomphant du 19ème siècle.

En 1967, cependant, l’Ascenseur, devenu inadapté, a cessé de fonctionner. Il a été remplacé par une écluse à grand gabarit, plus en amont.

Avant de visiter le musée de l’Ascenseur à bateaux, je vous recommande de jeter un oeil à la voix de chemin de fer qui passe entre le canal et l’ascenseur. Cette voie ferrée date de 1874, elle reliait Saint-Omer à Boulogne. Elle n’est plus utilisée aujourd’hui que par les passionnés des “Chemins de fer touristique de la Vallée de l’Aa”, qui y font rouler leurs trains historiques, ravivant la nostalgie des grandes heures du chemin de fer.

La ligne de chemin de fer qui passe par Arques date de 1874. Elle est donc là avant la construction de l’ascenseur à bateaux, construit à partir de 1881. Les trains passaient donc sous les péniches !

Traversez la voie ferrée, puis grimpez l’escalier pour voir l’Ascenseur “d’en haut”.

Pour entrer dans les bacs, les péniches empruntaient le canal situé en amont, que l’on appelait le “canal d’amenée”. Il a été asséché et rebouchée, plus aucune péniche n’y passe. Il est devenu une grande pairie herbeuse qui invite à la promenade.

Depuis “là haut”, vous pouvez mieux comprendre le fonctionnement de l’Ascenseur des Fontinettes, en observant les deux bacs. L’ossature métallique rappelle un peu celle des ouvrages de Gustave Eiffel, dont elle est contemporaine.

Redescendez à présent jusqu’à l’entrée de l’Ascenseur à bateaux des Fontinettes, “un patrimoine qui se visite”, pour le découvrir à travers cinq espaces de visite.

Nous commençons la visite avec quelques belles photos et des ouvrages de la fin du 19e siècle, qui s’extasient (à raison) sur les techniques employées pour sa construction, exceptionnelles pour l’époque : fondations à l’air comprimé, gel des sols, éclairage électrique permanent…

Vous pouvez, si vous le voulez, profiter d’un parcours audioguidé : en vous plaçant devant des panneaux numéroté, vous entendrez une description de chacune des pièces, qui vous replonge deux siècles en arrière grâce aux musiques et bruitages.

Un espace multimédia vous explique la construction de l’Ascenseur mais aussi son fonctionnement, via des panneaux multilingues mais aussi des vidéos explicatives très bien pensées.

Le principe de fonctionnement de cet ascenseur est finalement assez simple. Un bac en haut, l’autre en bas, et en ajoutant 30 cm d’eau dans le bac supérieur, vous inversez l’équilibre : la péniche du bas s’élève, celle du haut descend. Un système à la fois économique et rapide (une vingtaine de minutes suffisait pour l’opération).

Mais il était toutefois question d’élever de 13 mètres des péniches pouvant peser jusque 300 tonnes à la seule force de l’eau ! L’ascenseur fonctionnait effectivement à la force hydraulique et ses impressionnants pistons de 15 mètres de haut et 2 mètres de diamètre étaient activés par un cycle d’eau fermé, alimenté par le canal lui-même. Fascinant !

Des panneaux disséminés tout au long du parcours de visite vous raconte la vie et l’histoire du site, sa construction, son inauguration, son utilisation… tout en vous replongeant dans son contexte historique.

Ensuite, le site vous invite à découvrir la vie des mariniers et de leurs familles, à l’intérieur d’une ancienne péniche aménagée en musée.

Les objets, les panneaux, les écrans, les vidéos, tout vous invite à découvrir la vie particulière et nomade des mariniers, au fil de l’eau.

La péniche aceuillant le musée est une “péniche Freycinet”, du nom du gabarit (38,5 m sur 5,05 m) que ne devait pas dépasser les péniches et bateaux pour passer les sas d’écluse et l’Ascenseur.

Le système de l’Ascenseur à bateaux des Fontinettes était basé sur des principes physiques simples (vases communicants, balance de Roberval). D’autres ascenseurs à bateaux dans le monde utilisent des techniques semblables ou bien différentes.

Tout au long de la saison de visite (d’avril à novembre), l’Ascenseur à Bateaux à Arques propose des visites guidées et des visites libres ainsi que des événements spéciaux et des ateliers pour les enfants permettant aux visiteurs de plonger dans l’histoire de cet ouvrage emblématique.

Arc International

Vous connaissez sûrement les produits de la verrerie Arc. Peut-être même en possédez-vous ? Luminarc, Arcopal, Cristal d’Arques Paris, Arcoroc et Chef&Sommelier : Arc est spécialisée dans la conception et la fabrication d’articles en verre pour la table.

Fondée en 1825 par Alexandre des Lyons de Noircarme, elle a passé de mains en mains  jusqu’ à la fin du 19e siècle. A partir des années 1920, la verrerie, fleuron industriel du Nord de la France, est devenu un groupe international, leader mondial des arts de la table. Après la Seconde Guerre mondiale, la ville d’Arques a connu une nouvelle expansion autour de l’activité verrière. M. Durand, patron de la verrerie-cristallerie, a complété l’équipement de l’usine avec les machines les plus récentes conçues aux États-Unis et a adopté les techniques les plus modernes de production.
Dans les années 2000, la verrerie Cristallerie d’Arques a changé de nom, devenant “Arc International”.

La “verrerie d’Arques” n’était à l’origine qu’une modeste verrerie traditionnelle. A présent, 1400 tonnes de verre sortent chaque jour des sites de production d’Arc International : 3 millions d’articles par jour, 10 fours et 50 lignes de production.

Véritable ville dans la ville, Arc vous ouvre ses portes pour une visite guidée d’une durée d’1h30.

La visite du site commence par la projection d’une vidéo retraçant l’histoire du Groupe et vous présentant les divers procédés de fabrication du verre. Le guide vous emmènera ensuite sur une passerelle spécialement aménagée pour les visiteurs, surplombant un atelier de 10 000 m2. Vous pourrez observer en toute sécurité et en direct les différentes étapes de la fabrication automatisée de centaines de gobelets, verres à pied, saladiers… en un ballet incessant. Le guide revient en détail sur quelques étapes clés : la préparation des mélanges, les techniques de chauffe, l’organisation d’un four, l’importance de l’entretien des moules, etc. Vous découvrirez également le contrôle qualité, la mise en stock ou le conditionnement.

photo issue du site Arc International

Les photos du site sont interdites, donc je ne peux pas vous en montrer. Mais vous pouvez visionner une présentation à 360° sur le site d’Arc International :

Et, après la visite, je vous conseille de faire quelques emplettes dans le vaste magasin d’usine Arc Outlet. Des centaines de références vous y attendent à des prix intéressants.

Réservation obligatoire : visite-usine@arc-intl.com ou 03.21.12.74.74, du lundi au vendredi de 10h à 18h30 et le samedi de 10h à 19h.

Les étangs

Lieux propices à la détente et à la promenade, les étangs d’Arques sont également très prisés pour la pêche, le jogging, le pique-nique ou la découverte de la nature. Arques compte pas moins de sept étangs ayant chacun leur spécificité, mais nous allons nous promener dans :
– l’étang de Malhôve (rue de Michelet), un espace naturel protégé, considéré comme le plus sauvage.
– l’étang de Beauséjour (rue Michelet ou Loucheur), à proximité du camping, coupé en deux par une digue.

Commençons par l’étange Malhôve (parking juste à l’entrée), qui nous acceuille avec un plan du chemin que nous allons parcourir.

Nous traversons d’abord la zone humide (qui l’était particulièrement lorsque je suis venue).

Vous pourrez admirer la nature dans toute sa splendeur et observer de nombreux animaux : batraciens, libellules, hérons, canards sauvages sans oublier les cygnes.

Si vous avez envie de prendre un bon bol d’air sans faire des kilomètres, l’étang est l’endroit parfait. Vous pouvez vous dégourdir les jambes au contact de la nature. 

Un observatoire, situé en hauteur, permet d’apercevoir les oiseaux qui aiment loger dans les zones humides. Des canards, bien entendu, mais aussi les foulques, poules d’eau, gallinules et grèbes.

L’étang de Malhôve est l’endroit idéal pour une belle balade bucolique au bord de l’eau et au milieu des arbres.

Après avoir longé le sud de l’étang de Malhôve, je suis passée sous la voie ferrée pour me rendre à la base nautique.

Le port de plaisance / la base nautique permet de faire une pause durant la balade, voire de s’asseoir pour manger votre pique-nique.

Au fond de la base nautique, j’ai suivi les panneaux indiquant le Sentier des Fontinettes (bleu) et le Circuit du pavé (vert).

C’est une belle promenade, reposante et ressourçante, qui s’offre à nous alors que nous avançons vers le second étang.

Après avoir traversé la voie ferrée désaffecté, nous entrons sur le site de l’étang de Beauséjour. Ancienne ballastière (il est à l’origine une carrière de cailloux pour aménager cette voie ferrée), l’étang fait le bonheur des promeneurs et des pêcheurs.

Le clapotis de l’eau, le croassement des grenouilles, le chant des oiseaux, l’air frais, l’odeur de la végétation…

Une digue coupe l’étang en son centre… si vous voulez raccourcir la boucle ou avoir l’impression de marcher sur l’eau 😉

Un lieu de promenade qui se découvre au fil de saisons et au grès des couleurs.

L’étang se situe juste à côté du Camping de Beauséjour, que l’on va longer pour nous rapprocher de la voie ferrée.

Après être passé sous la voûte, l’étang de Malhôve s’ouvrira de nouveau à nous.

La boucle est bouclé, nous revenons au pré qui mène à la zone humide du lac de Malhôve.

La brasserie Goudale

Seconde grande entreprise de la ville d’Arques, la brasserie Goudale, construite en 2017, est l’une des plus modernes d’Europe.
Créée par André Pecqueur, dirigeant de la Brasserie de Saint-Omer, elle s’étend sur 10 hectares, compte 800 kilomètres de tuyaux en inox et produit 2,5 millions d’hectolitres de bières produits par an, pour plus de 70 références !

Cette géante s’offre à vous lors de visites guidées. La guide vous emmène découvrir les secrets de fabrications des bières, les techniques traditionnelles de brassage et les méthodes de conditionnement modernes, durant un parcours bruyant et odorant de 1h30 qui se termine par la dégustation de bières ou de limonades.
Un film vous apprend d’abord que les recettes sont issues d’un savoir-faire ancien hérité de la brasserie Gayant à Douai. Empâtage, brassage, filtration, fermentation… : vous saurez tout, ou presque, de la fabrication de la bière.

Vous pénétrez ensuite dans le cœur de la brasserie : la salle de brassage, où sont brassées chaque jour les bières.

Vous découvrez aussi la micro-brasserie, un lieu rare dans les grandes brasseries, où sont élaborées les nouvelles bières et où des tests plus originaux sont lancés.

Si la Brasserie Goudale n’a pas le charme des petites brasseries locales ou artisanales, elle impressionne par ses dimensions et sa technologie.

Du haut d’une passerelle en acier, vous survolez la longue ligne de conditionnement ultra moderne où les breuvages sont mis en bouteille, puis empaquetés. Les chaînes d’embouteillages et de conditionnement font virevolter les bouteilles dépalettisées, nettoyées, remplies, bouchonnées ou encapsulées !

Votre visite se terminera au bar par la dégustation. Juste à côté, dans la boutique, vous trouverez des bières et accessoires de dégustation, des t-shirts, des sweats, des verres, du fromage à la bière…

La visite se fait à partir de 10 personnes. Mais vous pouvez aussi venir si vous êtes seul ou à deux : la brasserie vous joindra à d’autres personnes. Les visites sont gratuites jusque 12 ans.
Durée : 1H30.

Il est recommandé de réserver sa visite (sur le site, par mail ou téléphone).

La forêt de Rihoult-Clairmarais

Située pour les deux tiers sur le territoire arquois, la forêt de Rihoult-Clairmarais est le véritable poumon vert de la région audomaroise.

Le nom « Rihoult » rappelle celui du « bois » (en flamand, Hoult) et « Ri » évoquerait la notion de cours d’eau ou l’aspect « vallonné » de la forêt.

Elle s’étend sur 1200 hectares de chênaie humide. La proximité des marais de l’Audomarois fait de cette forêt un lieu très prisé par les oiseaux, notamment des pics-verts, des martins-pêcheurs, des hérons cendrés et des rapaces nocturnes. Le soir venu, on peut entendre le cri de la chouette et du hibou. Sont aussi présent dans la forêt des sangliers, des renards et des chevreuils…

Vous pouvez vous y balader (à pied ou en vélo) mais aussi faire un pique-niques en famille, au contact de la faune et de la flore. Il n’est d’ailleurs pas rare d’y surprendre quelques animaux sauvages, si vous êtes matinaux et que vous savez vous faire discret.

Vous pourrez aussi faire le tour de l’étang d’Harchelles, un plan d’eau creusé aux alentours du 9ème siècle par les moines de l’ancienne abbaye de Clairmarais. Depuis le parking de l’étang d’Harchelles, remontez tout le côté droit pendant une petite dizaine de minutes. Sur le rivage et les chemins de terre, vous croiserez des cygnes et quelques canards.

Puisque vous êtes dans le coin, passez un week-end dans la belle ville de Saint-Omer ou descendez plus au sud vers la jolie Aire-sur-la-Lys.

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