Visiter Lens ? Mais… qu’est-ce qu’il peut bien y avoir là-bas à part un stade de foot et des terrils ? Des trésors ! Le passé minier, oui, et fièrement, joyeusement, naturellement. Mais aussi des bijoux art déco, le tourisme de mémoire (guerre 14-18), l’un des plus beaux musées de France, des panoramas à couper le souffle… Et le foot, oui, évidemment 😉
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le bassin minier s’étend sur 120 kilomètres, de l’Artois à la frontière belge. Oubliez les clichés du “pays noir”, les corons et la poussière de charbon, car le bassin est aussi riche que diversifié : superbes musées, villes à l’architecture Art Déco, sites miniers monumentaux, terrils “naturalisés” en lieu de promenade ou parcs naturels, et territoire de mémoire de la guerre 14-18.
Lens étant situé en plein centre du bassin minier, les activités ne vont pas manquer !
- Le passé (et le présent) minier
- Le musée du Louvre Lens
- L'hôtel Louvre Lens
- La maison syndicale des mineurs de Lens
- Les "cités minières"
- Le terril de la fosse 11/19, à Loos-en-Gohelle
- L'architecture Art Déco
- Les grands bureaux de la société des mines de Lens
- Le tourisme de mémoire
- Se promener autour de Lens
- Les événements sur Lens
- Le Top 5 à ne pas manquer
L’Office du Tourisme de Lens – Liévin vous propose d’ailleurs 3 visites passionnantes de 45 mn pour découvrir les essentiels de la Mine, de l’Art déco et de la Grande Guerre. Je vous le recommande chaudement, elles sont passionnantes et on ne voit pas le temps passer.
Le passé (et le présent) minier
Lens a été une ville minière durant 150 ans, de 1852 à 1986, jusqu’à la fermeture des 8 carreaux de fosse présents sur la commune. Mais l’exploitation du charbon ne se limitait pas à la construction de puits de mines et d’industrie : la Compagnie des Mines de Lens exploitait son propre réseau ferré, a érigé des cités minières avec chacune son église, son école, son dispensaire, et de superbes “Grands bureaux” où l’on gérait l’exploitation du charbon.
Dans les années 1980, Lens était, il faut bien l’admettre, une ville triste et désolée. Mais la municipalité a rapidement prévu sa reconversion économique et sa modernisation.
Et depuis les années 2000, la ville s’est métamorphosée ! Laissez de côté les images de corons et de grisaille, le passé minier de Lens s’est transformé en hôtel, en musée, en parc naturel et en université.
La visite “Racontez-moi la mine”
Vous découvrirez le quartier “Saint Théodore”, situé en face du musée du Louvre-Lens, qui a été construit sur l’ancienne fosse n°9. Pour plus de facilité, tout un quartier avait été créé à la fin du 19ᵉ siècle : habitations, écoles, dispensaire, villas des ingénieurs, église…
On découvre que la Société des mines de Lens pensait à tout, bâtissait tout, dirigeait tout et décidait de tout. Pour vous donner une idée, le “Saint Théodore” en question n’est pas l’ancien soldat romain décapité en 304, mais le directeur adjoint de la Société des Mines de Lens, Théodore Barrois !
La visite est passionnante, car, finalement, on connaît plutôt mal les conditions de vie des mineurs (oubliez les clichés misérabilistes), l’histoire (mouvementée) de la société des mines de Lens ou la mentalité particulière de l’époque.
Vous pouvez faire la visite seul(e) si le cœur vous en dit, grâce à des panneaux d’interprétation dispersés dans le quartier, mais vous n’aurez pas, alors, les informations pittoresques et les anecdotes de la visite guidée.
L’église Saint Théodore se dresse fièrement au milieu de la cité.
Vue sur les terrils jumeaux du 11/19 (voir plus bas).
En plus de l’église et du dispensaire, la cité avait sa propre école (l’école Marie Curie, clin d’œil aux nombreux mineurs polonais).
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires : Du mercredi au dimanche de 14h à 14h45. Rendez-vous au point info de l’office de tourisme du Louvre-Lens.
Tarif : 4€, tarif réduit 3€, gratuit pour les moins de 6 ans
Avant ou après cette visite, faites un tour à l’hôtel du Louvre Lens, pour admirer le travail des architectes, et ne ratez surtout pas le superbe Musée du Louvre Lens, juste en face.
Le musée du Louvre Lens
Gros coup de cœur ! Si vous êtes passionné(e) d’art, d’archéologie, d’histoire ou que vous aimez tout simplement les belles choses ou les expositions originales, vous pouvez passer une journée entière au musée du Louvre Lens. On ne voit pas le temps passer entre la sublime Galerie du temps, la visite des réserves, les rencontres, les visites guidées pour tous les publics…
Construit sur le site de l’ancienne fosse n°9 des mines de Lens, le musée du Louvre-Lens est une œuvre d’art à lui seul tant il se fond parfaitement dans le paysage.
Depuis son inauguration en décembre 2012, il a accueilli plusieurs centaines d’œuvres du Louvre et, tous les cinq ans, le parcours est entièrement renouvelé.
Le musée a été imaginé dès le départ avec le parc paysagé qui l’entoure. Ce dernier rappelle le passé minier de la fosse n°9 : les grands axes suivent le tracé des anciens cavaliers, les ronds herbeux évoquent les terrils, et les plantes rares qui avaient colonisé le site depuis l’arrêt de son exploitation ont été conservées.
En savoir plus sur le musée du Louvre Lens
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : 99 rue Paul Bert 62300 Lens
Le musée est desservi par des navettes TADAO qui le relient à la gare toutes les 30 minutes.
Horaires : Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h (dernier accès à 17h15).
Tarif : l’accès à la Galerie du temps et au Pavillon de verre est gratuit. Expositions temporaires : 10€ / 18 – 25 ans : 5€.
Renseignements : www.louvrelens.fr
L’hôtel Louvre Lens
En face du musée, un hôtel 4 étoiles s’est installé dans un ancien coron de la Cité 9. Cet ensemble de maisons a été métamorphosé, tout en préservant l’authenticité des lieux. L’hôtel abrite à présent un grand jardin, 52 chambres, un espace fitness et bien-être, des salles de séminaires, une brasserie (Le Galibot, qui travaille uniquement des produits frais et locaux) et un bar.
La chambre double est à partir de 115 euros la nuit, de quoi ce faire plaisir quand on reste sur Lens un week-end 😉
La maison syndicale des mineurs de Lens
Si le syndicalisme dans les mines du Pas-de-Calais datait de 1884, c’est surtout entre les deux guerres que les syndicats ont pris leur essor à Lens. “L’administration centrale du Syndicat des Mineurs du Pas-de-Calais” se trouvait à Lens, à la Maison Syndicale des Mineurs (inaugurée en 1911, détruite durant la Grande Guerre et reconstruite quasi à l’identique entre 1922 et 1926).
L’édifice est du plus pur style néo-classique.
Pour vous dire l’importance de ce syndicat, le mineur Emile Basly, nommé président du Syndicat des Mineurs du Pas-de-Calais en 1891, fut élu et réélu maire de Lens de 1900 à 1928.
La Maison Syndicale abrite aujourd’hui des archives, ainsi que le siège du Pays d’art et d’histoire, l’association Euralens et le Pôle Métropolitain de l’Artois. Devenu un lieu de mémoire des luttes ouvrières des mineurs du Pas-de-Calais, ce joli bâtiment accueille chaque année des expositions, notamment durant les fêtes de la Sainte-Barbe.
Une statue de Casimir Beugnet trône fièrement au milieu de la cour de la maison, en hommage à cet homme qui consacra sa vie à l’amélioration des conditions de vie des mineurs.
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : 32 rue Casimir-Beugnet 62300 Lens
L’Office du Tourisme organise des visites guidées pour découvrir l’histoire de la maison syndicale.
La maison est également ouverte durant les Journées Européennes du Patrimoine.
Les “cités minières”
Il existe autant de “cités minières” que de quartiers. Au début de l’exploitation des houillères et jusqu’au début du 20e siècle, on a construit énormément de barres de “corons”, mais à Lens, on trouve surtout des “cités jardins” et des “cités pavillonnaires” construites après les ravages de la Première Guerre mondiale. Chaque cité avait son église, son école, son dispensaire et vivait pratiquement en autarcie vis-à-vis du centre-ville.
Voici par exemple les habitations de la “Cité des Provinces”, où les rues portent les noms des régions de France. En construisant de jolies maisons et de grandes écoles, la Société des Mines de Lens voulait attirer les meilleurs ouvriers… et montrer sa richesse.
Construite à partir de 1894, la cité des Provinces fut détruite lors de la Première Guerre mondiale puis reconstruite et agrandie au début des années 1920. C’est une cité pavillonnaire dont les maisons sont toutes entourées de vastes parcelles.
Généralement groupées par deux ou trois, les habitations offrent des modèles variés.
La cité a été construite au pied de la fosse 11/19. Les habitants avaient, et ont toujours, vue sur les deux terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle (voir plus bas), le chevalement et la tour d’extraction.
Avec le classement du bassin minier à l’UNESCO, les différents territoires ont lancé de grandes campagnes de réhabilitation de l’habitat minier.
En plein centre de Lens, vous pouvez ainsi voir la cité 12, l’église néo-romane Saint Edouard (Édouard Bollaert, directeur de la compagnie des mines de Lens pendant 42 ans) et les grands bâtiments scolaires construits tout autour.
Les longues rangées de corons, image plus “classique” de l’habitat minier.
Et la cité pavillonnaire entourée de jardins, juste derrière l’église (… et la baraque à frites ;-))
INFORMATIONS PRATIQUES
Cité 12 et cité Saint Théodore : autour de l’église Saint Théodore, parvis de l’Église Saint-Edouard 62300 Lens
Cité des Provinces : autour du square Henri Noguères et de la rue d’Artois 62300 Lens
Le terril de la fosse 11/19, à Loos-en-Gohelle
Commune voisine de Lens, Loos-en-Gohelle possède les deux plus hauts terrils d’Europe, qui mesurent respectivement 182 et 186 mètres. On les voit de loin, dans toute la région !
Les terrils de l’ancienne fosse 11/19 font partie des 5 grands sites miniers inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. Mais pourquoi 11 et 19 ? Les chiffres font référence aux numéros des anciens puits de mine : 11 pour le chevalement métallique des années 1920 et 19 pour la tour de concentration en béton de 1960.
On peut se promener sur la base du 11/19, mais les bâtiments sont fermés au public. L’ancienne “salle des pendus” abrite la scène nationale Culture Commune et le site accueille différentes entreprises spécialisées dans l’écoconstruction.
Les terrils jumeaux sont accessibles soit depuis la base du 11/19 (et la passerelle), soit depuis les jardins du Louvre-Lens, soit depuis la rue Léon Blum à Loos-en-Gohelle.
160 espèces animales (oiseaux, batraciens, reptiles, mammifères, libellules et papillons de jour, coccinelles, sauterelles, grillons…) et 190 espèces végétales se sont installées sur les deux terrils et font désormais la richesse naturelle de ce lieu. Notamment des orchidées et des coquelicots jaunes dont le nom m’échappe…
Un chemin d’accès goudronné vous permet de parvenir sans trop de difficultés jusqu’au plateau intermédiaire où la vue est déjà impressionnante. Ce terril plat, situé entre ses deux ainés, est apparu en 1970 lorsque l’on s’est rendu compte qu’il fallait cesser “d’alimenter” les terrils jumeaux, sous peine qu’ils s’affaissent sous leur propre poids…
Si vous avez du courage (et de bonnes jambes), vous pouvez monter jusqu’au sommet du terril 7a, où vous profiterez d’une vue panoramique sur la ville de Lens et tout le bassin minier.
Depuis le sommet, on peut ainsi voir (selon la météo), le stade Bollaert-Delelis, le Louvre-Lens, d’autres terrils et le Mémorial canadien de Vimy.
L’ascension est possible toute l’année et, selon que vous vous y rendiez au printemps ou l’hiver, offre des paysages très différents. Mes photos ont été prises en décembre et en juillet 😉
Durant l’été, l’office du Tourisme de Lens-Liévin propose des “randos bière fromage” sur les terrils. Vous découvrez un site naturel et terminez la visite par une dégustation de bière et de fromages locaux en admirant le coucher du soleil.
Toute l’année, la mission CPIE Chaîne des Terrils organise des visites guidées pour expliquer comment la faune et la flore particulières se développent sur les terrils jumeaux.
INFORMATION PRATIQUE
Adresse : Parking Rue Léon Blum à Loos-en-Gohelle ou accès par la base du 11/19 (rue Léon Blum ou rue de Bourgogne).
Horaires / Tarif : l’accès est libre et gratuit toute l’année.
L’architecture Art Déco
Né dans les années 1910, l’Art Déco s’est surtout diffusé après la Grande Guerre. Ce style rejetait les goûts artistiques d’avant-guerre (notamment les arabesques de l’Art Nouveau) en choisissant des lignes simples, des formes géométriques et des motifs floraux stylisés. Dans les Hauts-de-France, marqués par les destructions de 1914-1918 et la Reconstruction, on le trouve partout : dans les maisons, les écoles, les usines, les gares… et Lens n’échappe pas à la règle.
La visite “Art Déco”
Lorsque la Grande Guerre se termina en novembre 1918, la ville de Lens avait été complètement détruite. Rasée. Anéantie.
Il fallut donc reconstruire la ville dans sa totalité et, comme nous l’a dit la guide “Je ne peux vous présenter à Lens aucun bâtiment qui ait plus de 90 ans”…
Le style en vogue entre 1920 et 1940 était l’Art Déco, mais beaucoup de Lensois étaient réfractaires ou frileux et préféraient le style “classique” qu’ils avaient connu avant la guerre.
Les différents édifices de Lens ont donc été construits dans un style particulier à la ville. Les maisons présentent souvent un mélange néo-flamand et Art Déco, voire “hispano-flamand”, ou Art Nouveau et Art Déco, ou classique avec quelques rares touches Art Déco. C’est un mélange à la fois éclectique et harmonieux, souligné par LE bâtiment entièrement Art Déco de la ville, la très belle gare.
Le mélange est plus visible autour de place Jean Jaurès, où les immeubles adoptent des styles architecturaux variés. Des façades régionalistes, des façades classiques ornées de guirlandes sculptées de fleurs et de fruits, des façades typiquement Art déco…
Certains commerçants on fait de leur façade une véritable “vitrine” comme « À la ville de Limoges » où les murs sont habillés de carreaux de céramique représentant les objets disponibles à la vente. Cet édifice abrite aujourd’hui l’Office de Tourisme de Lens-Liévin.
Vous pouvez aussi télécharger le guide de VPAH “Laissez-vous conter Lens, Architecture du centre-ville” qui vous propose un circuit pédestre le nez en l’air…
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires de la visite : Du mercredi au dimanche de 15h30 à 16h15.
Rendez-vous à l’office de tourisme, 16 place Jean Jaurès à Lens.
Tarif : 4€.
La gare de Lens
Inaugurée en 1927, la gare de Lens, dont la forme évoque une locomotive à vapeur, est emblématique de l’Art déco. Elle est toute en longueur plutôt qu’en hauteur, car l’architecte Urbain Cassan a dû tenir compte du risque important d’affaissements de terrain liés à l’extraction minière. La gare a été construite à l’aide du béton armé, nouveau matériau à l’époque, léger et facile à mettre en œuvre.
L’horloge à cadran qui fait songer à la cheminée de la locomotive, et les arrondis des arcades des entrées aux roues de la fameuse loco.
À l’intérieur, les dessins des mosaïques, d’inspiration cubiste, représentent des scènes de la mine. Le mosaïste Auguste Labouret, né à Laon, a aussi œuvré pour le paquebot Normandie, les Galeries Lafayette Haussmann, le Bon Marché, l’hôtel de ville de Béthune, la gare Saint-Lazare et la gare de Saint-Quentin !
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : place du Général de Gaulle 62300 Lens
Horaires : du lundi au vendredi de 4h30 à 22h30, le samedi de 6h05 à 21h35, le dimanche de 7h30 à 21h35.
Les grands bureaux de la société des mines de Lens
Représentatif du passé minier de la région, les superbes “grands bureaux de la société des mines de Lens” ont été construits dans un style inspiré de la renaissance flamande, avec un décor intérieur Art Déco.
Au rez-de-chaussée, un grand hall ouvre sur l’escalier d’honneur qui permet de rejoindre les étages. Il est éclairé par un immense vitrail Art déco réalisé par le maître-verrier lillois Pierre Turpin.
Le second étage était appelé “étage noble” ou “de prestige” : il accueillait les bureaux de la direction et leur secrétariat, une bibliothèque, ainsi que les espaces de réunion et de réception.
En savoir plus sur les grands bureaux de la société des mines de Lens.
INFORMATION PRATIQUE
Adresse : 2 route de La Bassée 62300 LENS
Des visites guidées sont organisées par l’Office du Tourisme de Lens-Liévin.
Les jardins des Grands Bureaux sont ouverts en accès libre de 9h à 18h l’été, de 10h à 17h l’hiver.
Chaque année, le Printemps de l’Art déco met en lumière ce patrimoine pendant 2 mois, en avril et en mai : 10 villes des Hauts-de-France, dont Lens, s’associent pour donner à voir leurs joyaux Art Déco et pour proposer une programmation dense de visites, ateliers, animations, bals…
Le tourisme de mémoire
Non loin de Lens, à Notre-Dame-de-Lorette, trois sites uniques permettent de comprendre ce que fut la Grande Guerre dans le Nord-Pas-de-Calais : la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, l’Anneau de la mémoire et le Centre d’Histoire 14-18.
La visite “Anneau de mémoire, Notre Dame de Lorette et Musée 14-18”
L’Office du Tourisme de Lens-Liévin organise des visites guidées tous les dimanches après-midi pour rendre hommage à tous ceux qui sont tombés, pour mieux comprendre leur histoire… et notre présent.
La basilique et la tour lanterne de la plus grande nécropole militaire française veillent sur plus de 42 000 soldats français morts durant la Première Guerre Mondiale sur le front de l’Artois, mais aussi des Flandres françaises et belges.
Moins de la moitié a été identifiée. Le site (cimetière, ossuaires, basilique et tour lanterne) a une superficie de plus de 25 hectares.
De style “romano-byzantin”, la basilique est décorée, à l’intérieur, de somptueuses fresques et mosaïques, et de vitraux représentant des événements de la Grande Guerre et des figures religieuses françaises telles que Jeanne d’Arc ou Saint Louis.
L’Anneau de la Mémoire a été inauguré le 11 novembre 2014 à l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Situé sur le haut de la colline de Notre Dame de Lorette, il mesure 345m de diamètre.
À l’intérieur de l’anneau, 500 plaques d’acier égrènent les 580 000 noms de soldats tombés sur le sol du Nord-Pas-de-Calais entre 1914 et 1918, classés par ordre alphabétique, sans distinction de grade ni de nationalité.
Enfin, le centre d’Histoire 14-18 retrace de manière chronologique et thématique les événements de la Grande Guerre dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, en soulignant les batailles dans les Flandres françaises et l’Artois.
Il présente une très belle collection de documents variés : cartes animées en vidéo, photographies d’archives, films d’époque et objets emblématiques en provenance du monde entier.
Les bornes Timescope, situées au musée du Louvre-Lens, au Mémorial 14-18 de Souchez, sur la base du 11/19 à Loos-en-Gohelle, et au Stade Bollaert, permettent de voyager dans le temps à l’aide de vidéos immersives. Elles retracent l’histoire de chacun de ces sites “comme si vous y étiez”, en réalité virtuelle.
En savoir plus sur la visite “Anneau de mémoire, Notre Dame de Lorette et Musée 14-18”
INFORMATIONS PRATIQUES
Nécropole nationale / Anneau de la mémoire
Adresse : D58E3 Chemin du Mont de Lorette 62153 ABLAIN-SAINT-NAZAIRE
Horaires de la nécropole : tous les jours, de 9h à 16h30 (18h30 en juillet – août).
Horaires de l’Anneau : Mise en lumière jusqu’à 23h.
Centre d’Histoire
Adresse : 102 rue Pasteur 62153 SOUCHEZ
Horaires : du mardi au dimanche 10h-13h et 14h-17h (18h du 1er avril au 31 octobre). Fermeture en janvier.
Tarif : Gratuit. Audioguide à 3€.
Renseignements : memorial1418.com
Se promener autour de Lens
Peut-être avez-vous envie de visiter tous ces sites en une seule fois, à vélo ?
Il existe une boucle de 10km autour du Louvre-Lens qui vous permet de découvrir les sites emblématiques de Lens : départ de la gare de Lens, ancienne voie ferrée, musée du Louvre Lens, cité 9 Saint-Théodore, cité des Provinces, base 11/19 à Loos-en-Gohelle, terrils de Loos-en-Gohelle, cité 12, stade Bollaert, église moderne du Millénium, Grands bureaux de la Société des mines de Lens, boulevard Basly et place Jean Jaurès.
Une carte est disponible à l’Office du Tourisme (qui loue des vélos électriques et des trottinettes) ou en cliquant ici.
À 10mn à pied du stade Bollaert et du Louvre-Lens, vous pouvez également vous balader le long du Parc des berges de la Souchez, de Loison-sous-Lens à Courrières, et profiter de très jolis points de vue aménagés sur le parcours, en vous asseyant sur un banc ou dans un filet au-dessus de l’eau (dans les marais de la Galance). Le sentier, aménagé depuis peu, vous offre une promenade bucolique entre marais, lagunage et ascension de terrils.
Vous pouvez télécharger ici un .pdf qui présente le parc des berges de la Souchez.
Les événements sur Lens
La route du Louvre : ouvert à tous, cet ensemble de courses (marathon, 20km, 10km) et de randonnées autour du Louvre Lens rassemblent des milliers de personnes chaque année dans une ambiance de fête, un dimanche d’avril/mai.
Polar Lens : Lens met la littérature policière à l’honneur le 3e week-end de mars, avec des invités prestigieux.
Le Printemps de l’Art Déco : des visites guidées, des conférences, des expositions et des ateliers pour découvrir le riche patrimoine de Lens (et d’autres villes des Hauts-de-France) en avril et en mai.
Le Trail des Pyramides noires : le dernier samedi de mai, des parcours plus ou moins longs (de 22 à 110 km) traversent le bassin minier Unesco pour vous faire découvrir son patrimoine culturel, paysager et naturel unique.
Le salon international des Métiers d’Art : le 2e week-end de novembre, de nombreux artisans d’art (ameublement, cuir, bijouterie, chocolaterie, céramique, jouet, verre, métal, mode…) s’installent au Stade Bollaert-Delelis.
Le Top 5 à ne pas manquer
- Le musée du Louvre Lens, réellement incontournable
- Les terrils de Loos-en-Gohelle et la base du 11/19
- La balade Art Déco, riche et variée
- Le Centre d’histoire 14-18
- Les Grands Bureaux des Mines
Puisque vous êtes à Lens, pourquoi ne pas visiter aussi :
– le Centre historique minier de Lewarde
– le parc des îles à Hénin-Carvin
– le lagunage de Harnes
J’espère que cet article vous aura donné des idées sur les choses à faire, quoi voir et quoi visiter à Lens pour une journée ou un week-end.
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