Avec ses 134 mètres de long, ses cinq clochers et le gris sombre de sa maçonnerie, Notre-Dame de Tournai est un des plus beaux édifices de Belgique. Seule cathédrale du pays, elle est classée depuis l’an 2000 au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Reconstruite trois fois, vidée par les révoltes, démolie par les guerres, la cathédrale de Tournai a vécu 1000 vies, mais elle est toujours debout, belle, fière… et originale.
134 m de longueur, dont 58 m pour le seul chœur, 67 m de largeur pour le transept, 83 m de hauteur pour les plus hautes tours… Les proportions de la Cathédrale Notre-Dame de Tournai sont énormes. Et plus imposantes que celles de Notre-Dame de Paris.
La nef et le transept, construits au 12e siècle, sont de style roman. Le chœur, achevé en 1254, est de style gothique. Cette alliance de styles lui confère une originalité indéniable et ses cinq tours qui dominent la ville en font un bâtiment unique en son genre.
Édifiée à partir du 12e siècle, saccagée par des iconoclastes au 16e, endommagée à la Seconde Guerre mondiale et fragilisée après le passage d’une tornade le 14 août 1999, la Cathédrale Notre-Dame de Tournai est, depuis 2006, au cœur d’un vaste chantier de restauration. Stabilisation du chœur gothique, remplacement des toitures et couvertures en plomb, nettoyage des murs en pierre, restauration des vitraux… Un chantier en constante évolution !
Au fil des mois, de nouvelles parties rénovées se dévoilent au public, pour le plus grand bonheur des amateurs d’art et d’histoire.
Selon la RTBF : “Les travaux sont loin d’être terminés. Onze millions d’euros sont prévus pour, par exemple, restaurer les porches de la cathédrale. Ces parties romanes sont en très mauvais état. A court et moyen terme, des travaux intérieurs vont être exécutés. Ils concernent notamment le dallage, certains escaliers, la restauration de peintures murales, la stabilisation des orgues. Des études vont être lancées pour envisager “la suite”, l’autre gros morceau : la restauration du chœur gothique.”
L’extérieur de la cathédrale
La cathédrale Notre-Dame de Tournai est implantée au cœur de la vieille ville, non loin de la rive gauche de l’Escaut.
C’est un bâtiment unique en Europe, mélange de roman et de gothique spécifique au comté de Flandre. Au début du 12e siècle, avant l’éclosion de l’architecture gothique, les artisans voyageaient énormément et les architectures de l’Ile-de-France, rhénane (Meuse-Moselle) et normande s’influençaient fortement les unes les autres.
Le gothique scaldien ou gothique tournaisien est un style architectural gothique primitif ou romano-gothique de transition, de la fin du 12e et du 13e siècles, typique de l’ancien comté de Flandre. La plupart des exemples de ce style sont situés dans le bassin de l’Escaut, d’où l’appellation de “gothique scaldien”. (wikipedia)
Les bâtiments de style “gothique scaldien” sont construits en pierre bleue extraite des carrières de Tournai et d’Antoing, une pierre d’une teinte grise bleutée intense qui lui confère un aspect un peu froid, mais donnant tout son caractère à ce style monumental.
La cathédrale Notre-Dame de Tournai présente quasiment le visage qu’elle avait au 13e siècle. Les restaurations du 19e siècle (communes à tous les grands édifices du Moyen-Age) ne l’ont pas défigurées et ont conservé son exceptionnel volume extérieur.
Par contre, la Seconde Guerre mondiale a causé d’importants dégâts. La ville de Tournai a été victime d’un intense bombardement allemand en mai 1940. La riche chapelle Notre-Dame, datant du début du 16e siècle, a été totalement détruite et n’a jamais été reconstruite.
Les restaurations, depuis 2006, ont été réalisées dans le plus grand respect de l’édifice, tout comme les travaux qui visent à assurer la pérennité de la cathédrale.
J’ai profité d’une visite guidée organisée par l’Office du Tourisme de Tournai. Menée avec humour par un monsieur d’un certain âge, aussi pétillant qu’érudit, la visite nous a fait découvrir l’histoire de la cathédrale au travers de nombreuses anecdotes.
L’entrée se fait via la façade principale de la cathédrale, place de l’Evêché :
Cette entrée est précédée d’un porche gothique du 14e siècle orné de sculptures de diverses époques, parmi lesquelles on distingue des figures de prophètes et une sculpture de la Vierge, patronne de la cathédrale.
Cinq hautes tours romanes surplombent Notre-Dame de Tournai. Elles sont à peu près d’égale hauteur : 83 mètres. Ces tours, qui couronnent la croisée du transept, annoncent déjà l’art gothique et donnent à la cathédrale une majesté tout à fait exceptionnelle.
L’intérieur de la cathédrale de Tournai
En août 1566, la cathédrale a été mise à sac par les iconoclastes, qui ont détruis la plus grande partie de son décor médiéval. Et la Révolution française s’en est prit à tout le mobilier intérieur, qui a heureusement été reconstitué ou recréé au 19e siècle (Tournai était alors française).
L’intérieur de la cathédrale, toujours en travaux, hésite entre vide et désordre, de nombreuses parties de l’édifice sont temporairement inaccessibles… mais n’hésitez pas à lever les yeux et vous glisser dans les recoins : il y a des trésors à découvrir !
Une fois passé le portail, jetez un oeil sur la gauche pour explorer les vastes fouilles archéologiques qui révèlent les toutes premières fondations de la période gallo-romaine.
À l’intérieur, vous serez impressionné par le volume de la nef (sur quatre niveaux) et l’imposante rosace de sept mètres de diamètre qui surplombe les “Grandes Orgues Ducroquet”.
Lors du grand chantier de restauration du 19e siècle, il a été décidé de déplacer la rosace existante datant du 16e siècle et de la remplacer par une grande rosace d’inspiration romane.
Le rosace du 19e siècle, de 7m de diamètre, a été conçue à l’origine par l’architecte lillois, Charles César Benvignat (qui a – entre autre – participé à la restauration de la Vieille Bourse de Lille), puis modifiée par Justin Bruyenne, célèbre architecte tournaisien (qui a construit de nombreux édifices dans un style néo-roman à Tournai). Les magnifiques vitraux qui composent cette rosace sont l’oeuvre de Jean-Baptiste Capronnier, le peintre maître-verrier le plus important de la Belgique au 19e siècle.
La rosace représente au centre la Vierge, portant son Fils sur les genoux, entre les symboles de l’Alpha et de l’Omega ; entourée de chérubins ; eux-mêmes entourés des douze signes du zodiaque et des symboles des quatre saisons ; eux-mêmes entourés des prophètes ayant annoncé l’arrivée du Messie.
L’orgue, qui date de 1854, a été créé par le célèbre facteur d’orgue Pierre-Alexandre Ducroquet (qui a également construit les orgues de la cathédrale de Beauvais ou de ND des Anges de Tourcoing).
photo issue de wikipedia
L’impressionnante chair de vérité, rénovée en 2016, représente des figures allégoriques de la foi, de l’espérance et de la charité exécutée par Antoine Gilis, peintre et sculpteur de Valenciennes, en 1757.
Les éléments sculptés sont en tilleul et l’escalier en chêne.
Dans le collatéral accessible (à droite), vous pouvez observer les colonnes et leurs chapiteaux (que nous observerons en détail un peu plus bas), mais aussi les murs. Ceux-ci sont couverts de dalles funéraires, portant épitaphes et armoiries, datant pour la plupart des 17e et 18e siècles.
A gauche, la dalle de Joannes (Jean) de Bargibant, conseiller, qui a accueilli Louis XIV a bras ouverts le 25 mai 1667 lorsque le roi a conquit Tournai.
A droite, “Ci-git Anne-François-Théodore de Guines, dit de Bonnieres, fils de Charles Ignace de Bonnières, comte de Souastre et Marie Jeanne de Crequy”, prêtre, semble-t-il, et mort en 1691. La famille de Bonnières a assuré des charges notables depuis le 14e siècle au service des rois de France ou des ducs de Bourgogne et la famille de Créquy est une ancienne famille noble originaire de l’Artois.
Le père Bernard François De Grass est décédé en avril 1775.
Cette pierre en forme de losange a attiré mon attention. Le père Jean-Pierre Regnaut, prêtre et grand vicaire de la cathédrale, a été assassiné chez lui en 1741 !
La chapelle Saint-Louis
Cette chapelle a été construite au milieu du 13e siècle en style gothique. Les nervures de la voûte ont gardé leur décoration polychrome. En 1299, elle a été dédiée au roi de France Louis IX (“Saint Louis”) par l’évêque de Tournai Jean de Vassogne, qui était conseiller du roi de France Philippe le Bel, petit-fils de Louis IX.
La cathédrale de Tournai possède quatre pièces sur dix tapisseries illustrant la vie du patriarche Jacob (tissées à Bruxelles sur des dessins de Bernard van Orley, célèbre peintre-cartonnier du 16e siècle). Elle a été offerte à la cathédrale en 1554 par Charles de Croÿ, évêque de Tournai, pour orner le chœur.
La tapisserie “La tunique ensanglantée”, la neuvième de la tenture, représente les vêtements de Joseph tachés de sang, présentés à son père Jacob. Cette superbe tapisserie n’est exposée qu’une partie de l’année, car la lumière naturelle abîme ses couleurs.
Cette chapelle possède les plus anciens vitraux de la Cathédrale : ils datent du 14e siècle et représentent des saints. Ces vitraux proviennent des fenêtres basses du chœur. Ils ont été restaurés et placés ici au 19e siècle par le maître-verrier Jean-Baptiste Capronnier (qui s’est aussi occupé de la rosace), qui a ajouté le personnage de saint Louis, reconnaissable à sa couronne, à son sceptre et aux lys de France.
Les panneaux sculptés de 1729 ornés de médaillons, qui tapissent trois murs de cette chapelle, décoraient autrefois le chœur de l’église abbatiale de Saint-Ghislain près de Mons. Ces très belles boiseries ont été rachetées vers 1802 aux derniers moines de Saint-Ghislain par l’évêque de Tournai François-Joseph Hirn.
L’abbaye bénédictine étant dédiée à saint Ghislain, ce sont évidement les vies de saint Benoît et saint Ghislain qui sont représentées. Le second panneau, remarquable par sa perspective, sa mise en scène et sa finesse, représente un réfectoire d’abbaye au 18° siècle.
Les chapiteaux des colonnes
Le décor sculpté de la cathédrale, l’un des plus riches de Belgique, retient aussi l’attention. Des centaines de chapiteaux différents ornent les colonnes, dotés de motifs végétaux, d’une décoration animale ou humaine, voire parfois de monstres mythiques.
A leur création, ils étaient tous peints de couleurs vives, comme l’ensemble de la nef. Des traces de couleurs sont d’ailleurs encore bien visibles en de nombreux endroits.
La nef romane
La nef romane tranche nettement sur le chœur gothique : elle possède des proportions harmonieuses et des niveaux superposés. Le vaisseau du transept a une largeur de 10 mètres, une longueur de 67 mètres et ses deux bas-côtés sont surmontés de tribunes.
Les bras du transept se termine par une abside circulaire où l’on peut admirer des vitraux créés vers 1490 par Arnould de Nimègue, célèbre pour ses œuvres en Normandie et à Anvers.
Les vitraux (restaurés en en 1845) sont exceptionnels à plus d’un égard. D’abord, ils sont ravissants. Ensuite, ils sont en quelque sorte “coupés en deux”. Leur partie basse raconte la lutte entre les rois mérovingiens Sigebert et Chilpéric.
Des panneaux informatifs expliquent chacun des vitraux : des scènes de bataille illustrent les combats sanglant des “rois barbares”, successeurs de Clovis, Sigebert qui fait le siège de Tournai, puis figure l’assassinat de Sigebert et la reconnaissance de Chilperic envers l’évêque de Tournai qui l’a accueilli lors de sa fuite.
Dans la partie haute des vitraux sont figurés des scènes très rares : les différents impôts (“privilèges”) qui existaient à Tournai et faisaient la richesse des chanoines de la cathédrale : la taxe sur le franchissement de l’Escaut, le droit sur les poids et mesures, la taxe sur la commercialisation des alcools et la taxe sur la vente des marchandises.
L’abside accueille aussi la dalle funéraire de Philippe Hubert Joseph le Clément de Molinelle de Saint Marcq (ouf !), prêtre et chanoine de la cathédrale de Tournai. Les Clément de Saint-Marcq sont originaires du Cambrésis, ils se sont installés (entre autre) à Gand et Tournai.
Un très beau confessionnal surmonté d’angelots, datant du 17e siècle, est placé juste sous les vitraux.
Le choeur gothique
L’impressionnant chœur gothique du 13e siècle intègre les lignes pures et l’esthétique particulière du gothique primitif tournaisien et met en valeur la pierre bleue.
On distingue l’enchevêtrement des barres métalliques qui soutiennent le cœur (déjà fragilisé par un sol instable) depuis qu’il a subi la tempête de 1999.
Le choeur gothique comporte une élévation à trois étages, une hauteur surprenante pour le 13e siècle. Comme celui de la cathédrale de Cologne, le style du chœur est inspiré de celui de la cathédrale d’Amiens, mais également de celui de la cathédrale de Soissons.
Le jubé Renaissance
À l’entrée du chœur gothique, le jubé crée non seulement une séparation entre les parties romanes et gothiques de la cathédrale de Tournai, mais il sépare aussi la partie du sanctuaire réservée au clergé de celle réservée aux fidèles dans l’église. C’est la raison pour laquelle le jubé gothique de la cathédrale de Tournai a été abattu par les iconoclastes en 1566 : ils ne supportaient plus cette distance, cette différence faite entre le clergé et le “petit peuple”.
Quelques années plus tard, les troubles s’étant apaisés, les chanoines ont fait reconstruire un autre jubé. Chef-d’œuvre Renaissance dû à Corneille de Vriendt (architecte et sculpteur qui a notamment travaillé à la construction de l’Hôtel de ville d’Anvers), le jubé occupe à présent tout le centre du transept.
De Vriendt a été influencé par la Renaissance italienne : il a utilisé du marbre, de l’albâtre et du stuc, s’est inspiré des arcs de triomphes romaines et a créé un jubé noir et blanc entièrement sculpté, avec des colonnes en marbre rouge.
Le nouveau jubé, terminé en 1572, comporte trois belles statues d’albâtre : une Vierge à l’Enfant au centre, entourée de saint Piat, premier évangélisateur de Tournai, et de saint Éleuthère, un des premiers évêques de la ville.
A la suite du concordat de 1801, deux évêques ont contribué à reconstituer ou recréer la décoration de la cathédrale disparu durant la Révolution Française. Au 19e siècle, Monseigneur François-Joseph Hirn est parvenu à récupérer de nombreuses œuvres d’art en provenance d’abbayes démantelées, puis Monseigneur Gaspard-Joseph Labis a mis en route une grande restauration qui a duré plus de quarante ans.
Lorsque l’on passe sur la droite du jubé, on parvient dans le déambulatoire sur lequel s’ouvrent une série de chapelles.
La chapelle de prière
Cette chapelle construite au 14e siècle est la seule qui soit ouverte à la visite, pour le moment. Entrez-y pour découvrir de très beaux vitraux et une magnifique tapisserie.
La tapisserie dite “Les retrouvailles de Joseph et Jacob” est l’une des quatre pièces illustrant la vie du patriarche Jacob dessinées par Bernard van Orley vers 1554. Pour qu’elle ne s’abîme pas trop vite, elle n’est exposée dans la chapelle que de la Pentecôte (mai – juin) à la Toussaint (1er novembre).
Juste devant la chapelle, un panneau présente l’histoire de la tapisserie, les noms de ses créateurs, où elle se situait auparavant, etc., avec des détails en photo.
Trois grand vitraux illuminent la chapelle. Celui de gauche, par rapport à l’entrée, est surnommé “Vitrail de Croy”. Daté du début du 16e siècle, il a semble-t-il été créé par Antonis Eversoen, un peintre-verrier originaire des Pays-Bas.
Il a été restauré en 1935 par Camille Wybo, célèbre maître verrier de Tournai.
Les deux vitraux situés face à l’entrée, créés au 19e siècle, représentent Pie IX, que l’on reconnait bien et qui fut pape de 1846 jusqu’à son décès en 1878.
Très conservateur, Pie IX a proclamé le dogme de l’Immaculée Conception (vitrail de gauche) et a convoqué le premier concile œcuménique du Vatican, qui a notamment définit “l’infaillibilité pontificale” (vitrail de droite). On est jamais mieux servi que par soi-même… 😉
Le plancher posé pour les travaux au-dessus du déambulatoire forme une sorte de couloir qui mène jusqu’au Trésor de la Cathédrale. De nombreux panneaux explicatifs y ont été installés.
Ceux posés verticalement mettent en perspective l’histoire de l’église chrétienne et l’histoire du monde.
Les panneaux verticaux illustrent quant à eux toutes les merveilles de la cathédrale, ses particularités, son histoire et son lien avec les autres églises européennes, etc.
Ainsi, on découvre que d’exceptionnelles peintures murales recouvrent plusieurs chapelles du choeur gothique (non visibles et non accessibles, car cachées par les échafaudages). Elles datent du 12e siècle et représentent une crucifixion, la légende de sainte Catherine, la Jérusalem céleste et la légende de sainte Marguerite d’Antioche. Les panneaux soulignent que les peintres ont sans doute oeuvré dans d’autres églises romanes.
Les photos et dessins sont nombreux pour expliquer et donner à voir ce qui n’est (pas encore) visible.
Voici quelques exemples de ce qui est encore caché (notamment de monuments funéraires du 15e siècle finement sculptés) :
Vous souhaitez en apprendre plus sur la cathédrale ? Rendez-vous à l’Office de Tourisme proche du monument pour y voir “De la pierre au ciel”, un film de 20 minutes retraçant son histoire, de sa naissance à son architecture actuelle. Grâce aux vues aériennes et aux techniques 3D, vous verrez les parties les plus cachées et les plus difficiles à atteindre du monument.
Le trésor de la cathédrale de Tournai
Le Trésor de la Cathédrale Notre-Dame de Tournai est probablement l’un des plus riches de Belgique. Il rassemble des pièces exceptionnelles d’orfèvrerie, de nombreux ivoires et manuscrits ou des vêtements liturgiques. Ne passez pas à côté si vous visitez la cathédrale de Tournai !
Dans la salle du trésor, vous pouvez par exemple admirer une très grande tapisserie du 14e siècle connue sous le nom de “tapisserie d’Arras” considérée comme la plus ancienne tapisserie de chorale conservée, une chasuble de Thomas Becket (12e siècle), archevêque de Canterbury, et un manteau porté par l’Empereur Charles Quint lorsqu’il tenait le chapitre de la Toison d’Or en 1531.
Trois magnifiques châsses sont également exposées sous une protection de verre. La châsse Notre-Dame date de 1205. Les reliques de Saint-Eleuthère sont conservées dans une seconde châsse d’or et d’argent de la première moitié du 13e siècle. Enfin, une troisième châsse, plus petite en argent, est un véritable bijou de la Renaissance : la châsse dite des Damoiseaux (1571).
photo issue de wikipedia
Le Trésor n’est pas accessible durant les offices dans la nef. Il est fermé les Jeudi Saint et Vendredi Saint après-midi, le Samedi Saint toute la journée (mars ou avril), ainsi que lors de la Grande Procession de septembre (du jeudi midi au lundi soir)
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : Place de l’Évêché 7500 Tournai
Horaires : du lundi au dimanche de 9h à 18h. Les visites ne sont pas permises pendant les offices : entre 11h et 12h en semaine et entre 10h et 11h le week-end.
Tarif : gratuit.
Horaires du Trésor de la Cathédrale : de 12h30 à 18h (dernière entrée à 17h30).
Tarifs : 2,50 € par personne, 3 € par famille.
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