Le majestueux château de Pierrefonds nous fait voyager dans l’esprit de son architecte épris de Moyen-Âge, Eugène Viollet-le-Duc. D’abord château fort médiéval, à moitié détruit au 17e siècle, il fut redessiné pour devenir un des plus beaux châteaux de France. Avec son donjon, son pont-levis, ses meurtrières, son chemin de ronde, son escalier, Pierrefonds représente le château fort parfait du Moyen Âge… idéalisé par le 19e siècle.
Dans “Vingt ans après”, Alexandre Dumas décrit ce que d’Artagnan aperçoit du château de Pierrefonds lorsqu’il sort de la forêt : « les tours, quoique solides et paraissant bâties d’hier, étaient ouvertes et comme éventrées. On eût dit que quelque géant les avait fendues à coup de hache. »
L’élégante forteresse bâtie pour Louis d’Orléans vers 1396 avait été endommagée par les guerres puis démantelée en 1617 sur ordre de Louis XIII et Richelieu. Il n’en restait que des ruines envahies par la végétation.
En 1857, Napoléon III et son épouse Eugénie décidèrent de faire renaître le château de Pierrefonds pour en faire une résidence impériale, un lieu de réception fastueux proche du palais impérial de Compiègne. L’empereur commanda à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, « le plus bel exemple d’architecture féodale du XVe siècle ».
Architecte vedette de l’époque, Viollet-le-Duc avait restauré Notre-Dame de Paris en 1855 (en la modifiant quelque peu, ce qui lui attira les critiques des puristes). À Pierrefonds, site où son talent et sa vision architecturale s’exprimèrent le mieux, il réinventa le Moyen-âge selon le principe qu’il avait toujours défendu : « restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer, ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut ne jamais avoir existé à un moment donné ».
Le souhait de l’architecte était de faire revivre l’époque architecturale qu’il chérissait en reconstruisant le château non pas tel qu’il avait été, mais tel qu’il aurait pu être.
De fait, Eugène Viollet-le-Duc a dû se délecter avec le château de Pierrefonds. Il n’est qu’à voir la superbe cour d’honneur et son architecture renaissance, la façade gothique et les vitraux de la chapelle, l’escalier à double révolution du donjon, mais aussi les très nombreuses chimères et les clés de voute humaines ou animales.
L’extérieur du château de Pierrefonds
Juché sur un étroit promontoire rocheux, le château est impressionnant ! On se croirait face à un décor de cinéma avec les remparts, les mâchicoulis, les créneaux et les huit tours qui se dressent fièrement.
Viollet-le-Duc a pourtant restitué le système de défense originel du château, un système unique avec des courtines très élevées et un double chemin de ronde. Cet édifice est assez éloigné de l’idée que l’on se fait d’une massive forteresse médiévale, ce qui est finalement assez logique puisque le château a été construit à partir de 1396, une période de transition entre le Moyen-Age et la Renaissance.
Viollet-le-Duc s’est appuyé sur les fouilles archéologiques opérées sur le site et sur l’étude très précise des archives pour reconstituer le décor du château de Pierrefonds. En voyant les statues de chevaliers représentées sur les tours, j’ai d’abord pensé que l’architecte avait pris des libertés décoratives. Pas du tout ! C’est bien le prince Louis d’Orléans qui, pour orner son château, avait fait réaliser sept grandes statues de “Preux”, placées dans des niches.
Au Moyen Âge, l’auteur Jacques de Longuyon a regroupé neuf héros guerriers, païens, juifs et chrétiens, puisés à la fois dans l’Ancien Testament, l’Antiquité et le Moyen Âge, des “Preux” qui incarnaient l’idéal de la chevalerie dans l’Europe du 14ᵉ siècle.
Jules César et Charlemagne sont visibles sur les deux plus grosses tours, le roi Arthur et Alexandre le Grand sont présentés côté Sud, le chevalier Godefroy de Bouillon, le chef de guerre Josué et Hector de Troie à l’Ouest. Judas Maccabée n’a pas été représenté tandis que le neuvième preux, le roi David, est mis à l’honneur dans la chapelle.
Très endommagées, ces statues ont été recréées lors de la restauration de Viollet-le-Duc (seule la statue d’Hector est l’original du 14ᵉ siècle).
Les décors des courtines (murs joignant deux tours voisines) ont, par contre, été imaginés par Viollet-le-Duc.
La scène d’Annonciation sculptée dans un style gothique entre les deux tours principales du château (tour César et tour Charlemagne) date elle aussi de Louis d’Orléans.
L’entrée du château est défendue par des châtelets (invention de Viollet-le-Duc), un fossé qu’enjambe un pont-levis et une double herse.
Napoléon III ayant finalement décidé de ne pas résider à Pierrefonds, le château devint un musée de l’architecture du Moyen Âge. Il fut ouvert au public en 1867, afin que l’on vienne l’admirer, mais aussi découvrir la riche collection d’armes et d’armures médiévales de l’empereur.
Dans la cour d’honneur
Pour créer la vaste et magnifique cour d’honneur, Viollet-le-Duc a mélangé les styles inspirés du Moyen-Âge et de la Renaissance.
Cette cour exprime avec panache le point de vue personnel de l’architecte : « C’est dans l’art féodal du 15ème siècle en France, développé sous l’inspiration des Valois, que l’on trouve en germe toutes les splendeurs de la Renaissance, bien plus que dans l’imitation des arts italiens. » (Description du château de Pierrefonds, 1861)
Cette “Renaissance à la française” est particulièrement perceptible dans le décor de la façade nord-ouest, avec sa galerie couverte, ses balustrades, ses guirlandes de feuillages et ses fenêtres à meneaux.
L’aile des Invités, à droite de la galerie couverte, était à l’origine prévue pour accueillir les hôtes de l’Empereur et loger les cuisines.
Le donjon rectangulaire est précédé d’un perron (qui n’a rien de médiéval) sous les voûtes duquel se cachent quelques jolis personnages et animaux. Ici, Viollet-le-Duc a pris quelques libertés en mélangeant le Moyen Âge et la Renaissance. Les gargouilles et les statues se dressent tout autour d’un escalier à vis couvert, entièrement imaginé lors des restaurations du 19e siècle.
Caractéristique de l’époque médiévale, le donjon était le lieu où logeait le seigneur du château. À Pierrefonds, il devait abriter les appartements impériaux… qui ne furent finalement jamais habités.
Toutes les façades visibles depuis la cour du château sont richement décorées.
Mais derrière ses façades de style médiéval ou Renaissance se cache la modernité du 19ème siècle. Viollet-le-Duc a utilisé les procédés de construction de son époque en généralisant l’usage du métal : il a construit des charpentes métalliques, a consolidé la maçonnerie par des chaînages, a renforcé les planchers par des poutres armées. L’atelier Monduit a réalisé des décorations de toitures en plomb et l’artiste Emmanuel Frémiet a sculpté la statue équestre de Louis d’Orléans devant le grand perron d’angle.
Frémiet est également le créateur de la statue équestre de Jeanne d’Arc à Paris, et de la statue dorée de Saint-Michel terrassant le dragon à l’Abbaye du mont Saint-Michel.
Eugène Viollet-le-Duc
Né en 1814, c’est l’un des architectes français les plus célèbres du 19e siècle. Amoureux et spécialiste du Moyen-Age, il a souvent restauré des constructions médiévales, édifices religieux et châteaux.
Dans les années 1830, un intérêt renaît en France pour le patrimoine médiéval, au point que l’on décide de restaurer de nombreux monuments anciens. L’écrivain Proposer Mérimée, devenu inspecteur général des monuments historiques en 1834, confie à Viollet-le-Duc la restauration d’édifices en péril comme la basilique de Vézelay, la cathédrale Notre-Dame de Paris, le mont Saint-Michel, la Cité de Carcassonne ou la Cathédrale d’Amiens.
La chapelle
Située dans la tour Judas Maccabée, la chapelle a été entièrement reconstruite. Sa façade, avec son porche sculpté, sa rosace et ses gargouilles, est clairement d’inspiration gothique. L’intérieur est bien plus surprenant, notamment la tribune installée au-dessus du chœur.
Sur le portail de la chapelle sont représentés à gauche Louis d’Orléans et à droite son épouse la princesse Valentine Visconti.
La statue centrale, qui représente un pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle, a les traits d’Eugène Viollet-le-Duc. Nul égocentrisme de la part de l’architecte : c’est un hommage que lui rendit son gendre Maurice Ouradou, qui continua le chantier après la mort de son beau-père en 1879.
Le 9ᵉ “preux” qui n’a pas été représenté sur l’une des huit tours du château est le roi David, qui a vaincu le géant Goliath. À la place, son étoile à 6 branches figure sur la rosace de la chapelle.
L’intérieur du château de Pierrefonds
Si l’extérieur est déjà impressionnant, l’intérieur du château de Pierrefonds est tout simplement splendide.
Dans le logis des invités, une exposition est consacrée à l’impressionnant travail de l’atelier Monduit, puis on nous présente des plâtres qui permirent de réaliser les nombreuses statues du château. Les salles qui accueillent ces rétrospectives sont immaculées et peu décorées, Viollet-le-Duc n’ayant pas eu le temps de les terminer.
Mais à partir du moment où l’on parvient dans le salon de réception, couleurs, formes et volumes, tout est somptueux.
La maison Monduit, une célèbre entreprise de couvreurs, a réalisé toute la “plomberie d’art” du château, d’après les dessins de Viollet-le-Duc. Elle avait déjà fondu la statue de l’archange Michel pour la flèche de l’abbatiale du Mont-Saint-Michel, la statue de la Liberté et le Lion de Belfort.
L’exposition présente une superbe collection de sculptures et d’ornements en plomb repoussé et en cuivre martelé réalisés par l’atelier à la fin du 19e siècle.
Les plâtres réalisés pour créer les sculptures qui ornent les murs de l’édifice sont rassemblés devant une immense cheminée, tout comme les plâtres qui ont servi de modèles aux représentations des neuf “Preuses” (voir plus bas).
Poursuivant le côté didactique, une présentation de maquette d’engins de levage du Moyen Âge nous explique comment d’énormes pierres ont pu être élevées aussi haut sans outils modernes.
Ces maquettes (réalisées par des lycéens de Soissons) reproduisent fidèlement quatre machines dont une “cage à écureuil”, qui était actionnée par la force humaine ou animale.
Après les murs de pierres blanches, on est surpris et émerveillé par les couleurs vives du salon de réception, qui était destiné à accueillir les intimes de la famille impériale.
Le décor sculpté et peint a été entièrement conçu par Viollet-le-Duc, en s’inspirant des plantes et des bestiaires dessinés au Moyen Âge. Il a choisi d’utiliser le même procédé de peinture que celui qui était en usage aux 15ème et 16ème siècles : la peinture à la détrempe. Les pigments colorés sont mélangés à du jaune d’œuf, de la colle de peau ou de la gomme arabique, puis appliqués sur les murs couverts d’un enduit.
Face à la cheminée sont exposés des meubles originaux. La splendide banquette à dossier basculant et à décor fleuris a été dessinée par Viollet-le-Duc, qui voulait concevoir des meubles “assortis” à l’architecture et la décoration du lieu.
L’architecte a également créé de nombreuses représentations de chimères et de monstres sur les parties hautes des lambris (voir plus bas).
Les emblèmes des propriétaires successifs du château sont également représentés dans cette salle : la fleur de lys pour Louis d’Orléans, le porc-épic pour Louis XII, et l’aigle impérial et l’abeille pour l’Empire.
Viollet-le-Duc a également dessiné les parties hautes des lambris de la pièce suivante, le “cabinet de travail” de l’empereur : des feuillages et des animaux inspirés de l’art gothique.
Sur la cheminée figurent des abeilles, symbole de l’Empire depuis Napoléon 1er. Des aigles sont peints au pochoir sur les murs. La frise orange aux formes végétales, sous le plafond, m’a fait penser à l’Art Nouveau plutôt qu’au Moyen-Age.
Plusieurs peintures encadrées représentant le château de Pierrefonds avant les travaux, lorsqu’il était considéré comme une “ruine romantique”, sont accrochées aux lambris.
Viollet-le-Duc voulait partager son amour du Moyen Âge et instruire le visiteur sur l’histoire du château. Si vous levez les yeux dans la chambre de l’Empereur, vous ne pourrez manquer la frise de style médiéval qui retrace la vie d’un chevalier depuis sa naissance : l’amour courtois et le départ pour la quête, le combat contre le griffon, le tournoi, la chasse à courre, etc.
Sur le manteau de la cheminée sont représentés les différents types de chasse : la chasse à l’arbalète, la chasse à l’arc, la chasse au faucon et la chasse à courre. Et, toujours, l’abeille de l’empereur Napoléon, mais surtout l’aigle impérial qui orne poutres et murs.
(La chambre de l’Impératrice est sublime, mais elle n’était pas visible le jour de ma venue, a priori toujours en travaux)
Avant de pénétrer dans la célèbre “salle des Preuses”, on passe par la salle d’Armes décorée d’écussons et de motifs héraldiques. Au 19ème siècle, on y présentait la collection d’armes de l’empereur, accrochées aux grands blasons en bois.
L’immense salle de Preuses était, à la base, destinée à accueillir les réceptions de la cour impériale. Lorsque Napoléon III choisit finalement de ne pas loger à Pierrefonds, il décida d’y loger sa large collection d’armures (aujourd’hui conservée au musée de l’Armée à Paris).
Les dimensions de cette salle sont impressionnantes : 52 mètres de long sur 9 mètres de large et une voûte lambrissée à plus de 12 m de haut. Le magnifique décor peint est mis en valeur par la lumière provenant de 22 fenêtres. C’est grandiose !
Au-dessus de l’entrée se trouve une tribune qui avait été prévue pour que s’y tiennent les musiciens lors des cérémonies et des bals.
Chaque fois qu’il procéda à des restaurations d’architecture médiévale, Viollet-le-Duc se fonda sur l’observation et l’étude, sur les connaissances qu’il avait acquises par l’observation d’autres monuments médiévaux du même style. En conséquence, lorsqu’il se retrouvait face à un monument partiellement détruit, il ne craignait pas d’avoir recours à des “inventions plausibles” issues certes de son imagination, mais influencées par sa culture historique.
Ainsi, pour créer cette salle des Preuses, l’architecte s’est inspiré à la fois de la grande salle des Preux (pour l’ornementation et les dimensions) et de la cheminée de la salle des Preuses (aujourd’hui disparue) du château voisin de Coucy. Il a recréé une cheminée monumentale ornée des statues des neuf Preuses, ressemblant beaucoup à celle qui se trouvait auparavant au château de Coucy.
La liste des “Neuf Preuses”, des femmes et reines de légendes, était elle aussi apparue au Moyen-Age. Celles représentées à Pierrefonds portent les visages de l’impératrice Eugénie et de ses dames de compagnie. Eugénie est – bien entendu – au centre, figurant Sémiramis, une reine de Babylone.
En sortant de la salle des Preuses, on monte un escalier tournant pour accéder au chemin de ronde couvert. Cette galerie dotée d’archères et de mâchicoulis offre quelques beaux points de vue sur le village de Pierrefonds et la forêt de Compiègne.
Un escalier à double révolution permet d’accéder aux caves du château qui, depuis 1953, accueillent les moulages en plâtre de sculptures funéraires provenant pour la plupart de la nécropole royale de la Cathédrale de Saint-Denis. Créés à la demande du roi Louis-Philippe, ils furent installés à Versailles en 1837 mais retirés en 1883 par manque de place.
Le bal des gisants
Un espace étonnant ! Les moulages en plâtres des gisants sont mis en scène à travers un jeu de lumière et d’obscurité, alors que des voix murmurent des poèmes et des textes anciens évoquant la mort. C’est loin d’être joyeux (cela peut même effrayer les jeunes enfants), mais l’ambiance créée est absolument unique.
Lorsque l’on quitte l’impressionnant bal des gisants, on pénètre dans une très grande salle aux épais murs de pierre blanche, la salle des Gardes, entièrement créée par Viollet-le-Duc, à l’exception de la cheminée qui porte le blason des Orléans. Cette salle accueille des sculptures, dont plusieurs anges jouant d’instruments de musique, des vestiges du château originel découverts lors des fouilles de 1858.
Là encore, on met en avant le côté didactique. Les sculptures, installées sur les murs, représentent les différentes étapes de restauration du château : en bas, le vestige ; au milieu, le plâtre de travail ; en haut, la réalisation finale en pierre.
Au sortir de la salle des gardes, on passe sous une longue galerie couverte avant de retourner dans la cour d’honneur… qui me permet d’aborder un sujet qui m’a particulièrement frappé au château de Pierrefonds : les chimères !
Les chimères du château de Pierrefonds
On sent qu’Eugène Viollet-Leduc s’est amusé avec ces chimères, des animaux fantastiques et irréels, mélange d’espèces distinctes a priori incompatibles. Statues de pierre ou bas-reliefs en bois, les chimères sont partout dans le château de Pierrefonds !
L’escalier situé derrière la statue de Louis d’Orléans est gardé par quatre animaux fantastiques, tels des sphinx, sculptés par Emmanuel Frémiet.
Mais les chimères les plus nombreuses et les plus impressionnantes sont visibles en haut des lambris du salon de réception. Criquet à tête d’éléphant, dragons à visage féminin, femmes pieuvres… Pour certains, on a même du mal à les décrire ! Et plus d’une fois, j’ai eu l’impression de retrouver une créature aperçue dans un film ou une série actuelle.
Pas surprenant que la série “Merlin” et les films Jeanne d’Arc” de Luc Besson ou “Peau d’âne” de Jacques Demy aient été filmés dans ces lieux.
Les clés de voute
Là aussi, on saisit le bonheur que Viollet-Leduc a dû ressentir en disséminant ces représentations humaines et animales.
La galerie couverte de l’aile des Preuses, qui rappelle l’architecture du château de Blois, mesure 57 mètres de long. Chacune de ses clés de voûtes est doublement sculptée : sur une face, de représentations des métiers du Moyen Âge (tailleurs de pierre, écuyer, forgeron…) et sur l’autre face de monstres et de chimères.
Les chapiteaux de cette galerie retracent quant à eux l’un des textes les plus célèbres du Moyen Âge, le “Roman de Renard”, un ensemble de récits mettant en scène des animaux qui se comportent comme des humains.
Enfin, amusez-vous à compter les chats sur les lucarnes : il y en a 32 !
Le parc du château
Le grand parc menant au château offre une belle promenade et quelques points de vue en hauteur sur le village de Pierrefonds et la forêt. Il semble qu’il a été dessiné par Viollet-le-Duc qui voulait en faire un musée de la fortification en plein air. Il n’a pas eu le temps de réaliser ce projet, mais 3 engins de siège, qui avaient été dessinés par l’architecte, ont récemment été reproduits à taille réelle, dans le parc.
Un parking gratuit est situé aux pieds du château. Prévoir 15mn pour faire tranquillement le tour et monter jusqu’à l’entrée du château.
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : 6 rue Viollet-le-Duc 60350 Pierrefonds
Horaires : du 13 juin au 4 septembre : de 9h30 à 18h. Du 5 septembre au 30 avril : de 10h à 17h30. Fermeture les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Tarifs : 8 euros (gratuit pour les moins de 26 ans, les PMR et les demandeurs d’emploi).
Renseignements : 03 44 42 72 72 ou www.chateau-pierrefonds.fr
Puisque vous êtes dans le coin, découvrez les merveilles de Compiègne, ville voisine !
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Votre site est visité en ce moment par des amis de Lettonie , ils adorent et rêvent de venir voir le château de leurs propres yeux
J’espère qu’ils pourront un jour venir dans l’Oise pour visiter ce sublime château. Il vaut le voyage 😉
Très belle présentation
Bonjour Philippe.
Merci beaucoup, heureuse que l’article vous plaise. J’adore le château de Pierrefonds et je voulais lui rendre honneur !
Merci pour cette visite passionnante et ces magnifique photos. ça donne tellement envie d’y aller ! Vivement la réouverture !!
Bonjour Laure.
Merci pour les compliments, ça me va droit au cœur. Oui, vivement la réouverture : un endroit aussi magnifique DOIT être vu et visité 😉